For be there, why is it so hard to survive?

J'attendais de sentir sa présence, alerte même si je n'écoutais pas vraiment. Mon corps détendit et j'y plaçai mes bras en croix sur mon torse. L'un deux tenait ce qui ressemblait à un fouet roulé sur sa garde. Mon corps souple décrivit un arc, exécuta une vrille. À l'instant où mes yeux voyaient le plafond en grande majorité, le bras qui serrait le fouet parti. La lanière aussi. Il claquait toujours quand je commençai à me réceptionner, un pied en avant et l'autre plus en arrière, utilisant la pointe de mes pieds pour amortir le choc qui en devint totalement silencieux. Je n'attendis pas pour relancer mon fouet en cercle. Cinq longues griffes servirent soudain à allonger la main qui ne tenait pas le fouet. Je me mis à exécuter plusieurs rotations ou suites de mouvements, lançant mon fouet dont la lanière brillait d'une délicate lumière bleue à droite, préférant mes griffes de l'autre côté.

J'entrai dans le mur du son et ce fut à peine si j'en eus conscience. De toute façon, pour nous, c'était un exercice de routine que de le briser. Je commençai à me fatiguer. C'était très peu, mais pour moi énorme. Voilà deux jours et 8 heures, 56 heures autrement dit, que je poursuivai inlassablement de tels mouvements et ce, sans m'arrêter. La mission qu'ils m'avaient choisi, je savais qu'ils l'avait fait pour me sortir définitivement de la concurrence. Ce ne serait pas elle qui les mènerait au combat. Même s'ils m'avaient rejetés, ils ne méritaient pas ça et elle méritait encore moins un tel honneur, le prestige d'un statut de leader. Même si la mission devait se faire chez les Volturis, le 27 octobre, je serai prêt. J'avais travaillé trop dur pour me faire remarquer et puis, j'étais enfin libre. Pas question de renoncer. Ma détermination atteint son paroxysme, me faisant totalement oublier la fatigue. À nouveau, j'accélérai.

Ce fut seulement trois heures plus tard que je m'autorisai à m'arrêter et aussi seulement lorsque j'entendis la voix grinchante et autoritaire, nullement protectrice même si elle avait l'air de vouloir l'être, de celle qui m'avais fait si mal et l'autre, celui qui lui préférait Alec malgré ce qu'il prétendait.
- Subaru! Tu es rentré! Oh euh... qui est-ce? -
Avant même d'entendre son nom, je sentis une bouffée de chaleur et de tendresse qui m'enveloppa et me gagna rapidement. Lorsque j'entendis son nom, je retractai mes griffes et fis disparaître mon fouet avant de me jeter dans le couloir. Je n'heurtai personne, mais nombreux purent être certains du choc qui aurait pu s'ensuivre si je n'avais pas regarder. Je m'arrêtai à temps devant Subaru pour être présent lors des présentations.
- Elle c'est Jessica. Jessica Stewart. Elle en sait apparement une partie sur nous : elle m'a débarassé d'une troupe de cinq vampires supérieurs... -

"Quoi?"
Le coupai-je, sans pouvoir m'en empêcher. Ignorant l'intervention, il poursuivit.
- Qui voulait m'échanger contre une rançon... et heureusement qu'elle était là sinon je ne vous parle même pas du massacre. -
"Ils t'ont blessés?"
«Toi la ferme et arrête de couper Subaru lorsqu'il parle!»
Je serrai les poings et me retournai sans prendre la peine de regarder la nouvelle venue -humaine, à en juger par son odeur-.
"J'ai autant le droit de m'inquiéter pour lui que tu en as pour exister c'est clair? Alors tu vas la fermer et me foutre la paix!"
Elle fit un pas vers moi et je ne vis pas venir son geste quand ses griffes m'atteignirent au bras. Avant même que ma peau ne s'ouvre, Subaru se jeta sur la femme dont la chevelure évoquait inexorablement la fourrure d'un renard. Il la plaqua sur le mur et plaça une main sous sa gorge. Je le sentis trembler de rage.
- Touche encore à une seul cheveux de Kamui et tu auras affaire à moi, je me fais bien comprendre, Akane? -
Détournant les yeux car j'avais confiance en Subaru, mon regard bleu-gris se riva dans celui de la jeune fille alors que mes plaies se refermaient d'elle-même.

Je garda simplement le dos droit, le regard impressionnablement animée de vie et froid en même temps. Je ne bougea pas d'un pouce mais ma respiration s'accentua légèrement quand je vis la femme s'approcher du jeune vampire. J'avais simplement envie de sortir mon katana et de lui trancher la veine principale qui était situer à 2 centimètre du bas de son oreille et a 4 au dessus de son épaule droite. Je n'avais jusqu'alors jamais su pourquoi je pouvais le sentir mais, je ne me trompais jamais. Je ne rattais jamais ma cible tant que le vampire était d'un niveau moyen ou plus bas... quoique supérieur devenait de plus en plus facile pour moi.

Ma famille est une lignée de tueur de vampire. Notre génération est surement la plus influente de tout l'Amérique du Sud. La plus puissante aussi. J'ai repris le flambeau voilà quatre ans. J'ai commencé à tuer mon premier vampire quand j'avais exactement 12 ans. J'ai passée ma vie entière à l'étude des vampires et à l'entraînement au combat. Simplement, je suis différente de mes parents. Moi, je ne tue pas car d'autres me le demandent, seulement de mon plein gré. Je tue seulement ceux qui transgresse une règle ou qui, pour moi, ne sont pas dans le bon camp même si, normalement, les vampires sont les pires ennemis des humains.

Simplement, quand j'ai vu ces prunelles, d'un vert encore plus pur que nimporte lequel, encore plus émeraude que ce crystal même, je ne pus m'empêcher de lui venir en aide. Il se serait fait massacrer. Juste à voir sa puissance et sa rapidité, je peux l'évaluer supérieur ou presque. Cependant, face à cinq de ces vampires, tout seule, en ayant en plus été surpris, cela revenait au sucide. C'était injuste qu'il l'ait attaqué. Il n'avait rien fait de mal. C'est à partir de ce moment que je me suis décidée à attaquer les autres. Je courrais un très grand risque mais, leur faiblesse était trop apparente. L'un avait une lacune avec l'agilité tandis que l'autre semblait être affecté au niveau du mollet droit, surement dû à une vieille blessure non guéri. Je pourrais le refaire les yeux fermée. Les autres, il ne m'avait pas venu venir.

J'étais montée sur un toit et leur avait planté une balle empoisonnée de venin d'argent qui fond et qui fonce vers le coeur, l'accadrant pour finir par le faire exploser. Mon père la mise au point. L'ingénieur du lieu. J'en avais tué deux de cette façon. L'autre, mon épée avait foncé sur sa jambe et dans son cou pour le lui tranché. Le quatrième, je dû le battre au corps à corps. Je n'eu qu'à lui frapper le nerfs principale placé juste à côté de sa veine vam,pirique, le frapper dans els quatres points vitaux des deux bras ce qui els lui immobilisa et le dernier, je lui planta mon canif dans la veine. ce qui le tua sur le coup. Et le derniers, il s'enfuit. On aurait dit que, en remarquant le sceau sacré de la famille Stewart, celui placé sur la veste de mon habit, dans le dos, il avait eu peur. Pour un supérieur, il faisait bien pitié.

Maintenant, je devais le retrouver et le tuer. Aucun vampires ne devaient se souvenir de nos techniques de combat à moins que je l'aie aidé et qu'il jure de ne jamais rien révéler. Elle était secrète. J'avais appris à manipuler mon chakra et mon énergie vitale si facilement que, certaines de mes techniques me devenaient habituelles. Mais, si quelqu'un apprenait le secret de combat de ma famille, je serais fini. J'étais l'ennemis numéro un de tout les vampire sauf de certains qui me considéraient comme neutre ou allier. J'étais la meilleure de ma famille et adjugé dans le clan respectif des combattants de mission rang AA à mes treize ans. Du jamais vu!

Je sourie à cette pensée. J'étais fière de moi. J'avais travaillé tellement dure pendant ces années, oubliant complètement tout de la vie, l'amitié comme l'amour, pour atteindre mon but. de toute façon, je ne connaîtrait jamais l'amitié ou surement jamais. J'étais plutôt sympathique, très sociable en fait mais, je devais cacher mon secret.
"Enchantée de vous connaître, cela est très honorable."
Dis-je en hochant le dos légèrement, respectueusement. Puis, mon regard croisa celui du jeune vampire. Je ne pus que sourire devant son visage. Ses yeux m'avait marqué et, je n'oubliais jamais un visage. Son frère m'avait beaucoup parlé de lui et j'étais vraiment heureuse de pouvoir le voir.
"Heureuse de vous rencontrer, Shirô-sama."
Dis-je en me penchant encore de la même façon.

Elle connaissait leurs points faibles à l'instinct. Toujours. Infailliblement. Il le savait et il l'avait vu. Relâchant la femme rousse, le vampire aux yeux verts, Shirô Subaru, se rapprocha de celui dont les yeux ressemblaient plus à un orage, une vague de souffrance éternelle à laquelle il ne pouvait malheureusement pas le soustraire. Son bras effleura celui de l'autre vampire qui, malgré qu'il ne parut pas tendu, se relaxa aussitôt comme si un fil invisible les reliait. Imperceptiblement sauf pour un oeil très averti, Kamui calqua sa position sur celle de Subaru dans celle qui s'harmonisait autant d'offensive que de défense. Le vampire aux yeux verts posa un genou à terre et se releva. Aussitôt, Kamui changea sa position peut-être d'un millimètre à peine, comme s'ils étaient aimantés d'un façon particulière. À son tour et contrairement à son habitude, il posa également un genou à terre peu après Subaru, inclinant la tête en signe de reconnaissance et se releva.

"Subaru vous doit la vie. Jusqu'à ce que je vous la sauve également, je suis votre obligé."
La vampiresse rousse était révoltée. Ce monstre, cette créature ignoble qu'elle avait mit au monde se soumettait à une parfaite inconnue alors qu'il venait tout juste de se rebeller. Elle ne bougea pas d'un centième de millimètre quand la vague d'énergie déferla sur le jeune vampire qui sursauta et recula, le regard vide, les mâchoires serrées. Serrant les poings, il refusa alors de céder à la douleur. Sa main se tendit. Sa propre énergie fusa. Impitoyable. Elle se serra alors autour de la vampiresse, si forte qu'elle en fut visible et éclatante d'ailleurs. Quelqu'un surgit dans le couloir alors que la vampiresse à la chevelure de feu tombait au sol en hurlant sa douleur.

«KAMUI! File d'ici immédiatement! Tu passeras cinq jours au cachot pour agression!»
"C'EST ELLE QUI M'AS ATTAQUÉ!"
Il osait enfin protester, se retournant, des flammes marmoréennes brillaient dans dans ses iris, leur conférant un éclat sans pareil. L'homme leva la main.
«Au cachot!»
- KAMUI! -
Son incroyable rapidité, sa prodigieuse vivacité d'esprit ne lui suffit pas. Au moment où il se jetait devant son frère, celui-ci disparaissait pour réapparaître dans une pièce sombre. Il baissa la tête pour tenter de contenir sa fureur tandis qu'Akane se redressait, sonnée. Il se retourna, ses yeux verts éclatants d'une rage incomparable.
- J'ESPÈRE QUE TU ES FIÈRE DE CE COUP! ELLE EST BELLE LA JUSTICE AU CLAN! -
«Il ne pourrait pas la faire changer. Il n'en vaut pas la peine.»
Ricanement.
- Tu n'as aucune idée de ce que tu dis. La mission est dure et impossible à réalisée, même pour moi et tu le sais, mais... Kamui il arrivera. Tu ne sais pas ce que tu dis. -

Je parus surprise à première vue qu'un vampire se soumettes aussi vite et, comme je venais pour lui demander de ne pas m'offrir cette faveur, je sursauta en sentant l'nergie de la dame chanegr et attaquer celle du jeune vampire. Je le fus encore plus en voyant la force dont il était capable mais que, à première vue. il était très rabaisser. Je baisser les yeux avant de les relever, des flammes les animant. Une douce couleur rosé de sang les envahient aussitôt et, prenant mon ton le plus autoritaire qui soit, je devança le vampire aux iris d'une douce teinte émeraude et lui fit un légé signe de la main.
"Excusez moi mais, vous n'avez aucun droit sur ce vampire. C'est votre chef de clan qui décide, n'est-ce pas? De plus, cette femme..."
Je la pointa et la daigna du regard, dardant mes iris désormais rougêatre dans les siens.
"Cette femme la attaquer. L'auto-défense, selon la règle 45 du code de la loi hérégie par le conseil des vampires même indique qu'aucune sentance ne doit être admise si des témoins témoigne. Je témoigne. donc, à moins que vous vouliez véritablement vous mettre ma famille au dos, ce qui est strictement déconseillé, j'aimerais que vous le libériez maintenant."
Dis-je d'un ton sec et rapide. Aucune faille. Il n'avait aucun moyen de le garder dans cette pièce. De plus, ma famille, malgré le fait qu'elle était ennemis au vampire, était directement relié au conseil des anciens vampire et ils nous donnaient parfois des ordres, nous considérant comme des alliés potentiel. Donc, ce mettre à dos mon influence est s'ajouter dans la liste de clan à rayer.

- Dois-je... -
Il se tut quand elle intervint. Il écouta attentivement. L'ordre provenait de Saera Sÿlis il n'y avait aucun doute. Aussi était-il, malgré qu'il ne soit chef de clan, sous l'influence presque complète de Kitagawa Akane. Subaru érigea un mur de glace sur ses pensées pour ne laisser passer aucune ouverture au vampire. Comme il s'y attendait, il ne précisait pas que l'ordre venait de son chef et monta lui aussi des défenses sur ses pensées.
«Bien. Je vous prie de me pardonnez milady.»
Il tendit la main, paume au plafond.

Pourquoi je ne m'échappais pas, moi qui avait ce pouvoir, je n'en avais aucune idée. Ce qui était certain, c'est que j'échouerais à cette foutue mission si je restais ici et si je m'évadais aussi. Je n'avais aucune chance de la reprendre et elle le savait. Elle le faisait exprès. Furieux, je frappai de toutes mes forces dans le mur qui ne broncha même pas. J'avais besoin de sortir de cet espace, je voulais voir ce pays, cette ville prestigieuse où ils nous disaient, j,avais besoin d'oxygène. J'étais enfermé depuis notre arrivée ici, me contentant de mission à l'étranger sans pouvoir m'échapper.
"Let me out..."
Murmurai-je, tel une prière silencieuse. Je me mourrais à petit feu et pourtant, je persistais à avancer, à continuer de vivre. On dit que le temps apaisait la souffrance si elle était continuelle, mais c'est complètement faux. On apprend juste à se donner une façade forte. Je ne suis pas fort ni battant. J'ai seulement appris à ignorer la douleur.

En réponse à mon désir silencieux, la porte du cachot s'ouvrit. Mon coeur fit un bond. Je me jetai à l'extérieur en tremblant de soulagement. Pour l'instant. Me guidant par l'esprit, je rejoignis Subaru.

Je ne cessais de le fixer dans les yeux, sans changer mon regard à son arrivé. Physiquement parlant, je paraissais tout à fait dans mon autorité. Mais mentalement parlant, c'était une tout autres histoire. J'avais émit une barrière casi indestructible par le plus fort des vampire pour cacher mes pensées.
Au fond, j'étais terrifiée. Terrifiée à l'idée de les fâcher. Après tout, je pouvais tuer des millions de vampire, surpasser les meilleures, être la plus forte de toute, je restais tout de même tuable. Surtout devant des chefs de clan.

Je recula. Me retourna vers les frères Shirô. J'avais la main légèrement tendue, prête à prendre mon épée à une vietsse fulgurante. Je ne faisais pas confiance à cette femme. Elle était surement plus que folle. Mais, si elle m'attaquait, elle mettait tout son clan dans la mort pour sur, sauf peut-être certains à qui je cèderais. Mon regard redevint de sa douce teinte émeraude, cependant toujours teinté d'un légée brun caramel. Je regarda celui que je venais de protéger, sans même savoir pourquoi.

Je m'avaça près de lui et lui sourie, gentiment. Pour une fois, je souriais vraiment, sincèrement. Je déposa doucement ma main sur son épaule et le regarda.
"Ne vous laissez jamais abattre. Je suis sure que tu iras loin, Shirô-sama. Heureuse d'avoir fait votre connaissance, encore une fois."
Dis-je en me recula d'un pas, pour me tourner cette fois-ci vers son frère jumeau.
"Je suis heureuse de ton geste. Je suis sure que tu iras loin, toi aussi, Shirô-sama."
Je me recula une nouvelle fois et me tourna vers cette femme que je haissais tant.
"Et vous, madame. Si vous osez lever encore une seule fois la main sur ce vampire, que se sois pour nimporte quel raison, je reviendrais. Mais cette fois-ci, pas pour vous avertir...."
Je me retourna, dos à elle et pencha ma tête vers cette dernière, ler egard aussi droit que dangeureux.
"Pour vous tuer. Ceci est une menace, de mort. Peu importe la force que vous avez ou l'influence, je viendrais à bout de vous. Je viens à bout de tout."
Je me retourna et croisa encore le regard d'orage du jeune vampire et lui sourie encore une fois avant de me diriger vers la porte, la main sur mon katana.

D'un geste de la main, elle replaça sa longue crinière rousse. Elle était protégée si elle touchait à «ce» vampire. Apparement, cette fille ignorait tout de l'une des lois les plus importantes de leur clan et, comme en Grèce, le conseil n'était pas en droit d'intervenir dans «l'espace privé» d'un chef. Elle était malheureusement sa «mère». Elle avait le droit de tout geste, acte ou parole sur lui. Ils le savaient. Tous, sauf elle. Si elle intervenait sur une règle qui régissait le clan, c'était elle qui courait à la mort. Elle disparue.

Je pinçai les lèvres. C'était quelque chose que je ne supportais pas. Par réflexe, je me rapprochai de Subaru qui, fondant mon geste dans son corps, s'approcha de moi et me saisit au poignet en se tenant bien droit près de moi.
"Je n'aime pas recevoir les voeux, l'opinion ou les visions d'une inconnue."
Je m'étais dit obligé, mais parce que tout en moi clamait un caractère rebelle, c'est ce qu'on disait du moins, qui commençait à peine à se faire sentir, j'étais déjà étouffé. Étranglé par cette nouvelle forme de privation de la liberté que je n'avais jamais connu. Et puis j,avais peur. Je craignais qu'elle ne me le prenne, mon Subaru.

Je sursauta et mer et me retourna vers le jeuen vampire que j'avais protégé. Il voulait les combattre? Tout ces vampire de niveau plus que supérieur, seul?
Je voulu entrer dans la zone de combat mais fus projeté de six pas. Me relevant, je parus ébahi. Que ces vampires aient décidé de m'attaquer, cela ne me surprenais aps mais, de s'attaquer à lui, c'était courrir au sucide.
Il pouvait tendre un kekkai très puissant et, son aura magique aussi était forte.
Une crampe de douleur me força à me crisper en deux et je tomba à genou au sol. Relevant la tête, je détailla chaques vampires et sourie.
"Vous n'avez aucune... chance...."

«Contre ça? Aucune chance?»
Se moquèrent-ils en pointant le Saëlis du doigt. Enfin... s'il en était vraiment. Il entendit leurs pensées et cela ne fit que raffermir sa détermination. Il oublia l'humaine derrière lui et même si le kekkai faiblit quand il se ferma à sa présence, il conserva un niveau supérieur incroyable. Il baissa la tête, ses iris ne prenant pas la couleur jaune qu'un simple guerrier aurait du avoir face à une telle insulte. Ils devinrent simplement plus sombre, reflet d'une concentration qui n'était pas humaine. Presque pas vampirique, si elle n'aurait pas ressemblée à celle que devait avoir un chef. Trois firent surgir leur arme du néant. À la couleur, il sut aussitôt qu'ils étaient plus vieux que lui. Il savait aussi tout de leurs techniques et ce, en seulement trois semaines, parce qu'il avait appris, compris comment faire. Comment observer au fil des années.

L'arme Landri était une rapière italienne dont la garde portait une couleur sombre et argentée et la lumière qui formait la lame était une une teinte auburn beaucoup plus sombre que le simple auburn. Menaçante. Nala ne portait pas d'arme contrairement à son acolyte et Attala ainsi que Larhis qui avaient, pour la première un katar indonésien et il ne faisait aucun doute qu'il fut l'un de ceux équipés de ce mécanisme permettant de diviser la lame en trois; alors que second disposait d'une arbalète dont les étaient lumineuses et le bord de l'arbalète également. Il était probablement tranchant. Leur couleur de magie était respectivement le rouge bourgogne ainsi la couleur d'une... puce. Calmant sa respiration, il ouvrit la main. La lanière qui composait son fouet était bleue et c'était à peine si elle était sombre. Ravis, les agents s'approchèrent du Saëlis.

Il ouvrit la bouche, poussant un cri, ou peut-être un râlement, rauque qui déclencha la bataille. Les mouvements de tous et chacun étaient souples, agiles, précis, forts en plus d'être rapides il n'y avait aucune faille, jusqu'à maintenant. Nala, elle, était toujours en retrait, observant avec curiosité le spectacle. Elle semblait guetter un instant ou un signal. La lanière du fouet fendit l'air, déviant une flèche de Larhis vers elle. Elle s'écarta. Elle éclata d'un rire glacé et monstrueux. Il voulait jouer le petit... sa formidable énergie, purement mentale se déploya. Elle n'était pas l'agente ultime des Volturis pour rien. Le cri qu'elle poussa fut aigu. Strident et insoutenable pour des oreilles de vampire. Le Saëlis s'écarta d'un coup, tentant de mettre fin au scillement interminable qui se répercutait en lui. Les autres, avaient l'habitude. Ils saisirent leur chance et foncèrent sur lui alors que la vampiresse déployait son pouvoir dans une fabuleuse onde mentale qui le sonnerait un moment.

Il recula. Serra les dents lorsque l'onde le heurta de plein fouet. Sa vue étaient complètement brouillée et il ne les voyaient même plus, ses assaillants. Il sentit à peine la rapière de Landri lorsqu'elle lui porta un coup d'estoc. Il tomba à genoux, utilisant son énergie à repousser la vague d'assaut qui pleuvait sur son esprit. C'est du moins ce qu'il sembla. Nala projeta son esprit, tendit sa volonté comme si c'était un arc à flèche. Tira. On put voir l'onde mentale grise pâle tellement elle fut puissante. Attala et Larhis sautèrent sur l'occasion. Elle s'élança et son Katar effleura sa peau. Ses flèches le touchèrent comme une caresse et son kekkai se déploya, brillant d'énergie et de vitalité. Les effets de chaque arme se retournèrent contre leur propriétaire. Nala hurla en se tenant la tête lorsque l'onde de choc la plus puissante qu'elle eut envoyé au cour du combat la frappa. Elle tomba à la renverse, haletante, désespérée. Un kekkai n'aurait pas du pouvoir la repousser. Encore moins lui renvoyer son attaque. Encore moins maintenir le premier kekkai qu'il avait tendu en place. Ce garçon, héritier de la lignée Shirô, possédait une puissance complètement hors de l'ordinaire. Invraisemblable. Presque comme si son pouvoir leur était supérieur à tous.

Kamui se releva. Le kekkai qui l'entourait disparu. Ses adversaires le fixait avec haine. Attala était au sol, ses yeux n'étaient plus que du blanc, son regard était complètement vide. Landri s'était ouvert neuf plaies et seul Larhis semblait encore en état de combattre. Il revint sur ce qu'il venait tout juste de dire lorsque ce dernier s'effondra au sol en se convulsant. Il respira un grand coup. Ses griffes apparurent lentement. Il raffermit sa prise sur son fouet. Même si ses gestes étaient lents, il ne ressentait aucune faiblesse à l'égard de ce meurtre. Seulement du soulagement. Ses genoux se plièrent. Il bondit. Son fouet balaya le toit de l'immeuble sur lequel ils s'étaient battus en grande majorité. Les corps de Landri, Attala et Larhis furent balayés et propulsé contre celui de Nala. Tous s'effondrèrent sur le kekkai qui protégeait la chasseuse de vampires. Il sauta du toit et ses griffes les décapitèrent avec une facilité déconcertante. Son regard n'avait toujours aucune émotion ou presque, ne reflétant toujours qu'une seule chose : une haine infinie.

"Game... over. Akane."
Il murmura un nom d'une voix inaudible. La haine qui fit trembler sa voix fut si forte, cependant, que ce fut comme s'il avait ajouté Akane en hurlant à pleins poumons. Le kekkai disparu, mais il ne s'effondra pas. Il la libérait de son plein gré, ne semblait même pas commencer à se fatiguer de ce combat qui durait depuis maintenant cinq heures.