Save me... frees me...

Je cours. Je tremble. Je ne sais pas ce qui me pousse à aller aussi vite. tout le monde dans la rue me regarde. Je doit para^tre probablement non-humaine. Je cours bien trop voite pour être "normale". Mais je me fou de ça. C'est le cadet de mes soucies...

Je pousse la porte battante et manque de l'arracher. J'ouvre une porte et découvre un médecin en sortir. Ça sent le sang à plein nez. Je peux le reconnaître. Il m'est trop familier. Il se retourne vers moi et me parle. Mais je ne comprends rien. Je ne veux tout simplement pas l'entendre. Il me force à m'asseoir. Je suis trop abbatue pour me débattre. Je l'entends enfin... il m'explique quelque chose. Je ne peux que distinguer certains most. Mort... désolé... mes condoléances...
Je me relève et le plaque au mur d'un bras, me précipitant vers cette salle. "Elle" est étendue, dans un lit. non, un lit de sang. Je fige. Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprendre non plus. J'ai déja tué des gens. Mais là c'est autre chose. C'est la mort directe.

"Eux" arrivent. Il me regardent, me dévisagent. Je tente de me relever et leur fais enfin face. Ils me rebutent. Ils me fixe. L'une d'eux s'avançent. Sans même que je ne puisse réagir, sa main me frappe de plein fouet. Je m'éffondre au sol. Je met ma main sur cette plaque chaude mais familière. Je relève la tête et l'apperçois. Lui qui était autrefois mon protecteur. Mon père. Puis mes cousines s'y joignent. L'une d'elle me relève debout par les cheveux et l'autre me frappent dans le ventre. Je retombe à genoux. Le médecins arrivent et les engueulent. Je n'ai pas pu les empêcher. Je ne sais pas pourquoi mais mn corp refusait de bouger. Je me relève avec peine, une main sur la joue et l'autre sur mon ventre.

Je les regardent. Mon oncle s'avance et me prends le bras. Il me le serre très fort. Il se met à me crier dessus et le reste d'eux suivent. Je me fais traîter de tout les noms. Je me laisse faire, refusant de les regarders.
"C'EST ÇA LE MONSTRE, FERME LES YEUX!"
"NE NOUS REGARDE PAS, JE NE VEUX PAS ÊTRE ASSOCIÉ À TOI!"
"TU VOIS CE QUE T'AS FAIT? t'AS TUÉ TA MÈRE!"
"tU FAIS QUOI ICI? t'ES LA MAL VENU1 jE NE VEUX PAS QUE A FEMME T'AI PRÈES D'ELLE LE JOUR DE SA MORT!"
"TU LA TUÉ! À DIRE QUE JE SUIS TA COUSINE!"
"ESPÈCE DE P'TITE PUTE! J'VAIS TE DÉTRUIRE!"
Ils hurlent. Pense-t-ils vraiment que je suis un monstre? Que j'ai tué maman?
"J'ai fais ce choix pour mieux vivre. Il y a quelqu'un a qui je tiens et qui..."
Je ne peux même pas finir que cet homme en qui je croyais et qui ma appris à marcher me plaque au mur d'un geste. Je m'y adosse et ,e laisse glisser tout au long. Je relèeve la tête et les regardent. Je ne peux me retenir. Les larmes partent comme des flots incontrôlable. Ils rient. Ils me pointent du doit et continue de m'humilier. J'ai froid. Je ne sais plus quoi faire. Je les laissent me piler dessus comme si j'étais un vulgaire oiseau? non, maman m'avait respecté. Elle m'avait dit de faire le meilleur choix. C'est juste "eux" qui ne le prennent pas. Maman m'avait dit de choisir. D'écouter mon coeur. C'est ce que j'ai fais et je ne le regrette pas. Plus.

Un homme, sur un toit, regardant filer la jeune «humaine». Il comprenait à son attitude que quelque chose clochait et il avait déjà sa petite idée... enjambant le muret sur toit, il sauta à terre et se lança à la poursuite de la jeune fille qu'il vit repousser avec brutalité. Alors qu'un peu plus tôt il arborait un sourire calme et serein, il la vit se faire agresser par les membres de sa propre famille. Quelque chose se brisa en lui. Il alla se placer devant elle, se servant de toute l'autorité qui émanait de lui pour les intimider.

"Foutez-lui la paix, elle n'a rien fait et si vous ne comprenez pas ça, il va de votre esprit de croire ce qui est le mensonge!"
Les houstilla-t-il en posant sur eux le regard calme et sévère qui faisait de lui le chef du clan de vampire le plus puissant à ce jour. S'ils l'attaquaient à cause qu'il était justement son chef, c'était leur décision, mais ne pas croire la vérité était un acte vraiment stupide. Cependant, en lisant ses pensées, force lui fut de reconnaître qu'elle avait un sacré cran et qu'elle était forte. Se faire rejeter par sa famille... il savait qu'elle épreuve ça représentait. Son regard s'assombrit brusquement, mais il conserva toute la force de son autorité légendaire. Encore une une fois, il faisait preuve de labilité...

Je me releva, lentement. Maccoudant au mur pour m'aider, je tassa doucement Kamui en lui tirant le chandail vers l'arrière. Je releva ma tête verx ceux que je croyais aimer et les fixa sans rien dire. Je baissa la tête et regarda une dernière fois la pièce. Je les dépassa légèrement et ouvris la bouche.
"Ce n'est pas de ma faute si vous êtes trop stupide et que vous refuser de croire en la réalité. Moi qui croyais que vous étiez humains. Vous l'êtes même moins que moi qui ne le suis plus."
Dis-je d'un ton assombris. Mon père se retourna, consterné et venu pour me frapper. Je leva la main et arrêta son poingh en moins de temps qu'il ne me fallu pour le dire. Je lui tourna le poignet ce qui le fis tomber à genou devant moi. Des yeux d'une haîne incroyable m'échappèrent, n'ayant plus envie de me retenir. Mon devenu rapidement coléroque et je me retenu de peu de l'envoyer par la fenêtre.
"C'est ça que tu veux, hein? Frapper ta propre fille devant ta femme. Non, je veux dore le monstre que tu as engendré? Je te conseil fortement de rester tranquille si tu tiens réellement à la vie."
Dis-je. On entendis un gros craquement et je lui lâcha la main. Je venais de lui casser le poignet. Le mal que je ressentais était bien pire.
"MONSTRE!"
"DÉMON!"
"SANS-COEUR!"
"PÉTASSE!"
"ESPÈCE DE PUTE! NE REVIENS JAMAIS NOUS VOIR!"
Je ne me retourna même pas et continua de marcher d'un pas très rapide. Je leva le bras et détruisis la porte en mille avant de continuer de macrher. J'avais envie d'arracher un poteau et de détruire l'hôpitral. Ils ne savaient même pas à quel point se qu'ils venaient de faire était dangeureux. J'aurais pu les tuer mais je m,y était refusé. Je ne les tueraient pas. Je ne voulais pas que ma mère est honte de moi. Elle ne l'avais jamais ressentis. Cette haîne envers moi, elle était bien la seule à ne pas l'avoir ressentis et je ferais nimporte quoi pour que ça reeste ainsi.

"Kamui... ce n'est pas le moment."
Je me défis rapidement de son emprise et tenta de ne pas exploser. J'étais autant en colère que triste. Je ne savais plus quoi penser de ce qui nevait d'ariver et encore moins comment réagir. Je venais de perdre la seule et unique personne de ma famille qui me supportait et qui empêchait les autres de me détruire. Je voulais hurler, crier à quel point je les haîssais, tous autant qu'ils sont mais au lieu de ça, je fondis en larmes, des larmes aussi salée que l'eau de la mer.

Insistant, il posa une main sur son épaule.
"Tu veux rester seule?"

[manque d'isnpi'..]

"Non... tu... essaie pas de comprendre..."
Dis-je en essuyant une de mes larmes. Comment lui dire que, si il continuait à faire ce genre de chose, il me donnait trop de faux espoirs? Que, plus il était trop attentionné avec moi, plus je croyais toujours en lui? Que, mon petit coeur s'accrochait à ce peu d'espoir qu'il me restait? C'était trop compliqué et facile è la fois. Je n'avais qu'une seule phrase à prononcer mais je n'osais pas la sortir. Que cinq petit mot: Est-ce que tu m'aime?

Puis-je comprendre, puis-je savoir, ce que je ressens en ce moment même? Qu'est-ce que le fait de vouloir aider, mais d'être repousser? Une situation à laquelle je n'ai jamais été confronté, comment y parvenir sans te blesser parce que je dois l'avouer, je le dis avec fierté... je ne veux pas te faire du mal.
"Si, mais... j'aimerais comprendre."

"Ce n'est pas ma famille qui me fait si mal. Ni le fait qu'ils m'ont rejeté. C'est autre chose, de plus compliqué."
Dis-je en baissant doucement le regard. Je ferma les yeux et chercher patiament du courage en moi. Chercher cette lumièere qui me donnera la force de faire quelque chose. De réagir. De dire ce que je ressens, enfin. De hurler et de lui faire réaliser à quel point j'aimerais qu'il me prenne dans ses bras, en ressentant autre chose que de l'amitier... c'est égoiste? Non pure? Vous me direz cela. Moi, je vous direz que, pour moi, ce n'est pas de l'égoisme mais une façon de réveiller les autres autour de nous. Dire "Je t'aime" ne change jamais rien, ils guètent patiament le moment où vous les pousserez à bout, où vous leur direz "Je veux sortir avec toi!" ou encore "Je t'aime, toi?!"...

Seulement, ce n'est pas ça qui marche. On ne doit pas forcer les gens ou les mettre en colère pour ce genre de chose. Normalement, l'amour est quelque chose de bien plus pure, quelque chose de simple et d'innocent. Une magnifique fleur rose qui rougie avec le temps et la bonne personne. Cette fleur? C'est en fait un coeur. Non, nos coeurs. Nous en avons tous une, peu importe qui nous somme et d'où nous venons. La race et l'âme ne fait pas exception.

Je me retourna enfin vers lui, les yeux brillant de détermination. J'tais fatigué de me battre et de me dire que ce n'était pas le bon moment, que ça choquerait. C'était maintenant ou jamais.
"Kamui... Écoute moi s'il te plaît."
Dis-je d'une voix douce mais un peu tendue en allant m'asseoir sur le lit, lui faisant signe de faire pareil, lui laissant une place à côté de moi.
"Tu c'est ce qu'est une fleur de cerisier, n'est-ce pas? Alors, imagine que cette fleur réprésente l'amour. La pureté même. Comment réagirais-tu si elle se brisait? Si elle ne voulait plus fleurir? Ce serait triste, non?"
Dis-je en relevant légèrement la tête vers lui pour voir si il suivait toujours.
"Pour faire plus court, cette fleur me représente. Je ne sais plus quoi faire ni comment réagir pour que tu bouge. Pour que tu remarque ce que je peux ressentir en ce moment. Juste le fait que tu sois dans cette pièce à côté de moi fait battre mon coeur à tout rompre. Je ne sais pas si tu vois où je veux en venir..."
Dis-je en rebaissant légèrement la tête, voiyant que je n'aurais pas la force suffisante pour cacjer le masque de tristesse qui envahissait maintenant mon visage.

Sous une impulsion, il déposa ses lèvres de soie sur son front et s'écarta légèrement d'elle, la regardant dans les yeux avec une petite étincelle qui avait quelque chose de différent de la première fois qu'ils s'étaient rencontré.
"Ce type baiser, était celui qui représentait mes sentiments à ton égard. Maintenant, c'est un autre qui le ferait."
Souffla-t-il sans cesser de la regarder.

Me figeant, je releva la tête et toucha mon front avec ma main. Fixant mes doight qui brûlaient encore, je le regarda dans les yeux. Cherchant à comprendre ce qui m'arrivait, le pourquoi de la raison qui em poussait encore à espérer, encore à refouler ce feu qui m'envahissait à chaque fois qu'il me regardait, em touchait, me parlait... Mon monde était un monde féérique, malgré ce que j'étais.
J'avais su trouver du bon dans tout els mauvais côtés...
et je le devais à Kamui...
Je le devais à lui...
À son existance...
"Je... Hein?"

"Dors."
Se contenta de lui lancer de leader des Saëlis avec un sourire tendre en l'enfonçant dans les couvertures de force. Il s'allongea à ses côtés, abdiquant même à laisser leurs deux peaux froides et blanches s'effleurer.

"Que..."
Déboussolé, forcé, je fus projeté dans mon lit et il comptait bel et bien me forer à y rester. Relevant les yeux, réalisant que son corps frolait le miens je sentit un rfisson impossible à percevoir me parcourir l'échine. Un frisson trop profond pour être perceptible mais, le désir lui, était de plus en plus intense, de plus en plus brûlant. M'emmitoufflant dans la couverture, m'assurant que plus aucune des parties de son corps ne me touche, par peur de céder bien sure, je me retourna de l'autre côté, fixant ainsi intessément le mur, sans rien à dire.