I just can't do anything else. I'm going to let you now.

Deux ans. Deux ans exactement. Le mariage avait-il à ce point un effet néfaste sur la pensée des gens? Les iris brillants d'agacement, un homme termina son verre d'alcool d'un trait en guise de provocation. Ils ne réfléchissaient plus. Ils ne le voulait plus, ne le pouvait plus. Deux ans avant le mariage, ils filaient encore le parfait amour, plus fort encore que ce sentiment, peu importe la description que l'on employait, ce qu'ils dégageaient en un regard défiait l'infini de l'imagination et aujourd'hui...

Le Hongkongais, aussi noble qu'il soit, ne baissa pas les yeux devant un tel désastre, fixant une femme à l'allure douce et paisible, réelle incarnation de la pureté de ses yeux coléreux. Pouvait-on gâcher une vie à ce point? Pouvait-on au point de cette fille-là, était-il possible, à son instar, d'empoisonner autant une existence? S'il l'emmerdait à ce point avec son «foutu caractère de rabat-joie et d'anti-social» alors pourtant elle ne dégageait pas? Ça ferait plaisir à tout le monde ça au moins!

"Ça t'énerve à ce point qu'on t'associe à un anti-social? Tu faisais bien ta fière à Hong Kong pourtant!"

sakura, la fameuse pureté même, serra les poingt. Le fait qu'on l'associait à lui n'avait aucun rapport. Il buvait souvent ces temps-ci et se mettait toujours en colère pour rien, en plus de toujours tout lui reprocher. C'était toujours de sa faute aet il ne faisait jamais rien.

Tout était parfait, avant. Rien n'était encore plus fort ou plus beau que leur amour. tout le monde le desait après tout. Ils représentaient le couple parfait, le grand amour que tout le monde voudrait avoir. Ils faisaient à eux deux jalouser nimporte qui. Leur histoire était la plus belle du monde, le plus beau roman d'amour. Quelques disputes par ci et par là, mais c'était bien normal, non?
Mais aujourd'hui plus rien n'était pareil. C'était la faute d'eux deux. à eux seul, ils avaient tout détruit et par l'aide de personne. Toutes les belles promesses. Qu'ils s'étaient faite, autant durant leur enfance que pendant leur mariage, étaient détruites.

"C'est ça, toujours que de ma faute! Toi, tu ne fait que boire! Tu passe tes journées à te saouler bon sang! Et puis, que tu sois anti-social ou pas, ça à pas rapport! Peut-être que si tu arrêtait de boire comme un ivrogne tu arrêterait d'hurler comme un malade!"
Rugit la fleure de ceriser dans une voix branlante, menaçant de s'arrêter.

"Alors tu te saoûle aussi puisque tu cries tout aussi fort que moi pour ton information! Remarque, si j'étais vraiment saoûl et que je passais mes journées à me saoûler je ne serais pas conscient que je suis en train d'insulter Sakura Li comme tu le disais tellement souvent!"

Inconscience simple de la douleur de la perte d'un être aussi cher, inconscients tout deux de ce qu'ils ont perdus à un simple mot, à un simple oui, ce dont tout le monde rêvait, que eux était parvenu à acquérir, qu'ils jetaient sans remords, maintenant...

Le Hongkongais ferma les yeux un moment, fermant son coeur aux souvenirs qui tentaient désespérément de revenir, suppliant le jeune homme de laisse une tout oublier, de repartir à zéro, de ce souvenir l'espace d'une seule seconde... il ne voulait plus voir. Il se le refusait simplement et catégoriquement. Elle aurait pu crier, hurler, pleurer son nom, il n'y prêtait plus, guère, attention aujourd'hui.

"Alors dis moi une chose! Pourquoi est-ce que tu crois que je me vante de porter ton nom de famille?! Tu saura, pour ton info, que daccord, tu ne saoul peut-être pas, mais tu te défoule de la pression que tu as sur qui tu pense?"

Rugit encore la petite fleure de cerisier, aussi douce que rageuse.
Son coeur, son âme et ses pensées étaient tous rivé uniquement sur l'homme qu'elle avait en face d'elle, l'homme qu'elle voyait en ce moment même. Son coeur avait fait une croix sur le passé depuis cela bien des temps et il ne reviendrait pas en arrière non plus. Ils étaient condanmé. À coup sur.

Toute ses journes qu'ils avient passé à flaner dans le lit, refusant de se décoller l'un de l'autre, leur lune de miel, la nuit merveilleuse qu'ils avaient passé, leur enfance toujours reliées, les moments triste et joyeux, où ils s'épaulaient ou se faisaient rire mutuellement, tout ça, ils venaient de leur dire adieux. Depuis plusieurs semaine déjà, ils ne s'enduraient plus.

Je t'aime et te fais confiance. Je veux vivre l'éternité qui m'est accordé à tes côtés qu'elle soit lumière ou ténèbre, cela n'a pas d'importance. Je partagerai à jamais ta solitude.

Une promesse futile, banale, que plus personne ne tenait de nos jours. Le mariage était-il à ce point une mauvaise chose? Ce regard haineux, cette hargne tellement grande pour de simples anicroches, comment y croire encore? Puis-je toujours croire en ce que tu me disais, en ce que je te disais? «Il c'était de toute évidence, mit dans un sacré pétrin, et il le regrettait.» Et si eux, eux n'était pas ou plus en mesure de le regretter? S'ils avaient déjà fait une croix l'un sur l'autre?

Attendre pour ton amour, Être toujours avec toi, Tu es celle que j'aime, Celle en qui j'aie confiance, Tu es la seule.

Des mots qui résonnent. Sans raisons d'être aucune. Plus maintenant. On avait tout ce que les jeunes filles désirent, ce que chaque couple recherche, ensemble, on avait atteint ce qu'ils ne peuvent obtenir en toute une vie. Ensemble, sans explications, on contribue à jeter ce futur qu'on s'était construit. Et juste pour des banalités, des raisons qu'on ne comprend pas.

"Je la défoule sur qui je veux ma pression! En parlant de c'est toujours MA faute, c'est pas toi qui embrassait Gabriel la semaine dernière? Et plutôt passionnément si je ne m'abuse! T'avais abusé de la boisson et confondu c'est ça?"

[On va dire que c'était vraiment ça pliiiz' T_T *Veux pas que la faute soit juste celle de Shao*]

"Ouais mais c'est tu pourquoi je buvais? Si, je l'ai embrasser. Si, ce n'est pas que de ta faute. Si j'ai des torts. Mais ce n'est pas pour ça que je l'embrassais! Ce n'est pas que la faute de la boisson!"

Tu te souviens de la chanson qui nous représentait? La chanson que nous avions écouter la première fois et le jour de notre mariage. Celle que tout le monde disait être notre histoire... Mais, est-ce que notre vie est comme la musique? Futile berceuse qui calme par-ci, qui fait pleurer par-là, mais qui n'a jamais de fin. Qui ne finit jamais de retentir dans notre tête. le mot amour a-t-il un sens maintenant?

J'ai tout détruit hier, je détruirait tout demain, et le présent n'est plus mien...

Cette phrase retentissait toujours dans ma tête. Elle me percutait. Le présent ne sera plus jamais mien car sans toi, je ne peux vivre.
Je disais toujours cela...
Mais...
Je le pense encore...
Toujours...
À tout jamais...

When you look me in the eyes,
Tell me that you love me.
Everything's alright,
When you're right here by my side.
When you look me in the eyes,
I catch a glimpse of heaven.
I find my paradise,
When you look me in the eyes.

Ceci représentait une bonne partit de ma vie... Aujourd'hui, le ressentais-je encore pour toi?

Est-ce qu'il était possible de simplement chérir un être jusqu'à la mort? L'aimer d'amour au premier sens du terme? Jour après jour comme la première fois? L'appuyer peu importe vos impressions, vos faiblesses, aller toujours de l'avant pour ce même être? J'y avais cru. Terriblement. Je l'avais voulu, mais la vie et la vraie logique des choses ont su me rattraper. Fatalement. Je ne me tuerai plus si tu me quittais, cette fois, et toi non plus. Continuer dans la rue de faire comme si on ne s'était jamais connu après près de dix ans d'histoire.

Notre histoire, le "two of us", c'est quelque chose que je sais maintenant complètement faux. Une chose qui existe pendant un temps, et qui part sans excuse. Le bonheur est là, on croit le tenir, puis il repart.

"Alors c'est quoi? Tu étais en crise de paranoïa et tu pensais que je te trompais?"