Kimi no Ongaku Koi

Cette chaleur qui m'entoure et m'enveloppe, un amour si puissant que je ne puis plus lutter contre. J'aurais voulu t'éviter un choix aussi douloureux, surtout alors que tu viens juste de te défaire d'un autre, car ce que je veux c'est ton bonheur. Si ma propre volonté, mon voeu le plus cher, ne puis rivaliser avec cette force qui me poussai à t'inviter dans cette gigantesque tour au beau milieu des chutes Niagara, je me demande bien si quoi que ce soit ne puisse, serait-ce seulement un futile instant, rivaliser contre mes sentiments pour toi.

Des gens plus ou moins riches -mais avec des moyens financiers un tant soient-il aisés- dînaient, attablés sur les tables parfois sur la petite terasse de la tour tournante, à la lueur des chandelles, personne ne le voyait de l'endroit ou il était et elle ne le verrait pas non plus, bien que lui-même la verrait arriver. Il n'aurait pas honte de ce qu'il allait faire et ne trouvait pas cela exagéré... parce que pour celle qu'il attendait, il aurait fait n'importe quoi et ce, peu importe l'avis des gens. Au contraire, ce n'était peut-être même pas assez pour un amour aussi fort que celui qu'il ressentait.

Il la vit entrer et son souffle se coupa une fraction de seconde sous l'effet de la vision qu'il avait devant les yeux. Les lustres illuminant la pièce faisait luir avec délicatesse la peau de la belle japonaise encore plus fraîche qu'une tendre fleur de cerisier, tel que son nom le disait... et elle le portait encore mieux que n'importe qui a ces yeux. Sourire épanoui et serein au visage, il écouta la série d'instruments qui se mirent à jouer.

Nullement nerveux, il se mit à descendre lentement les marches qui le conduirait jusqu'à la scène de spectacle et, enfin, à Sakura. Radieux comme jamais, il referma avec plus de fermeté sa prise sur ce qui ressemblait à un micro.

"If you haven't changed your mind
sobani ite hoshiiyo tonight
zuyogaru kotoni zukareta no
osanasugita no
Every time I think about you baby
ima nara ieru I miss you
It's so hard to say I'm sorry."

Terminant la série d'escalier, il continua à marcher sans quitter la japonaise aux yeux verts de son regard ambre éclatant. S'avança jusqu'au devant de la scène et poursuivit avec plus de force :

"Tatoeba dareka no tamejanaku
Anata no tameni utaitai kono uta wo
Owaranai story tsudzuku kono kagayaki ni
Always tsutaitai zutto eien ni."

S'arrêtant un instant, comme le voulait l'adaptation japonaise de Yuna Ito, Shaolan en profita pour sceller définitivement son regard dans celui de Sakura. Marchant toujours, il descendit les trois marches qui séparait la scène du plancher régulier de l'étage.

"Memories of our time together
kesanaide kono mama don't go away
atatakaku tokedashite tashikameru no
yasashisa no shizuku kono mune ni hirogateku
setsunai hodoni i'm missin' you
kasaneta te hanasanaide."

À mi-chemin, il conservait le même calme incomparable. Chanta légèrement plus fort à nouveau.

"Tatoeba kanau nara mou ichido
Anata no tame ni utaitai kono uta wo
Owaranai story taema nai itoshisa de
Tell me why oshiete yo zutto eien ni."

Arrivé devant elle, il plia un genou et le déposa à terre. Pris sa main avec délicatesse et l'embrassa tendrement. Cette fois, baissant le volume de sa voix, elle parut résonner encore plus fort que s'il avait hurlé.

"Tatoeba dareka no tamejanaku
Anata no tameni utaitai kono uta wo
Owaranai story tsudzuku kono kagayaki ni
Always tsutaitai zutto eien ni."

Lentement, il se releva et s'approcha de son oreille.
"Wo Ai Ni, Sakura."

La jeune fleur de cerisier se retourna, surprise dabord. Reconnaissant enfin la voix de Shaolan, elle le vu arriver enfin sur la scène. se figeant, elle ne comprit aps tout de suite. Puis, quand son regard croisa le sien, regard dont elle ne put se défaire, elle se glaça complètement même si, en elle, son coeur battait fort. Fort et vite. Laissant un feu la pénétrer jusqu'au plus profond de son être, elle ne sentit plus rien. Plus rien mise à part ce qui l'envahissait, doucement.

Fermant les yeux, bercé par ce sentiment doux et puissant à la fois, elle se concentra de tout son être sur la voix qui hurlait en elle mais qui fredonnait pour les autres personnes autour. Les rouvrant légèrement, elle sentit ses joues s'empourprer de plein fouet quand Sakura le vit plier un genou. Sa main prit feu quand elle sentit ses lèvres qui se posa sur sa douce peau.

Puis, quand il prononça ces paroles à son oreille, elle écarquilla de grand yeux.
C'était comme-ci le sol c'était ouvert en deux, aspirant tout sur son passage sauf lui. Lui et elle. Réunit, enfin. Étrangement, des larmes coulèrent de ses yeux déjà très brillant. Pas des larmes de tristesse, ni de peur. De soulagement, de joie.
Refermant ses yeux, emporter par le son de sa voix qui résonnait encore en elle, ébranlant le monde entier, elle rapprocha doucement ses lèvres des siennes. els déposa délicatement sur celle qu'elle aimait. Celui qu'elle aimait. Vraiment. Depuis toujours. Laissant ses bras s'enrouler lentement autour de son cou, la jeune fleur de cerisier pouvait aisément ressentir son coeur battre. Battre à l'unisson avec l'homme qui se tenait devant elle. L'homme qu'elle cherchait. Qu'elle avait toujours cherché et enfin trouvé.

Il sécha ses larmes en caressant sa joue avec sa main, sa propre peau s'embrasant complètement à son contact. Tout le monde dans la salle ou presque s'étaient retournés et pour les femmes, la plupart crevaient probablement de jalousie face à une déclaration aussi poussée et ce n'était là même pas une demande en mariage. L'homme ne riait même pas de nervosité, pas de tic, il était seulement heureux de l'avoir fait peu importait le nombre de regard.

Les regards, sûrement ne s'en rendait-il pas compte, totalement absorbé par ces lèvres qui se rapprochaient des siennes le faisant trembler intérieurement. Doucement, elle pressa ces lèvres qui fussent certainement les seules à s'harmoniser aussi bien avec les siennes. Shaolan enferma à son tour les lèvres de sa belle d'un baiser aussi tendre que passionné et referma ses bras sur elle, l'attirant contre lui.

Il y a certaines choses que l'homme ne peut voir, mais qu'on en a l'impression. Comme la chimie entre deux êtres. Un corps se positionnant, l'autre suivant pour entrer dans une harmonie indéfectible. Il était certes visible que deux âmes soeurs venaient de s'unir et de sceller leur union, mais visible comment exactement? Et puis n'étaient-ils, à deux, que de simples âmes soeurs? En fait non. Ils étaient bien moins que ça et en même temps, tellement plus.

"Ore wa kesshite kimi no koi wo iu daibû."




[Un truc genre : Je ne te dirai jamais assez je t'aime... j'crois ^^"]

"Sha... Saholan..."
Murmurais-je, les yeux étincellant d'une nouvelle étincelle. D'une nouvelle lumière. Malgré mes yeux vert, aussi pure qu'une émeraude, reflétant emplement le soulagement que je ressentais en ce moment même, je te fixa longuement. Pas seulement car j'étais heureuse, car j'avais maintenant peur de ne plus pouvoir te contempler d'aussi près. Jamais encore dans ma vie je n'avais cru trouver un jour ou l'autre, l'amour. Le véritable amour. Tu étais près de moi pendant tout ce temps... Oh Shaolan, je t'aime tant...

Les autres nous regardaient, mais je m'en fichais. tout ce que je voyais, c'était toi. Tout ce que j'aurais toujours du voir, c'était toi. Jusqu'à maintenant, je n'avais encore jamais compris pourquoi mon coeur était si chaud en ta présence, pourquoi battait-il autant. Pourquoi, c'était différent de ce que je ressentais pour Yukito, avant. J'était aveugle, vraiment aveugle. Passant une main sur ta jour, je te réembrassais, de plus en plus passionnément. Je ne me fatiguerais jamais de tes lèvres. Jamais de toi. pourquoi? Car tu es le seul qui s'harmonise aussi bien avec moi. Car tu es le seul qui soit capable de me faire rire, sourire, em remonter le moral. Personne ne peux excétuter mieux cette tâche que toi.
Accôtant ma tête sur ton torse, je referma les yeux, écoutant doucement ton coeur battre, en parfaite harmonie avec le mien...

Si tu es toujours de mon côté, je te veux à mes côtés cette nuit, ici, dans l'un des endroits réputés pour être parmis les plus romantiques au monde. Ensemble, pour une nuit douce dont je garderai à jamais le souvenir. Je suis fatigué de tout ces faux-semblants, laisse-moi te montrer à quel point je t'aime à ma façon. Je n'ai pas besoin de goûter à ton corps pour t'aimer et être heureux, pour que cette flamme se ravive. Tu es mon essentiel, la seule chose dont j'ai besoin pour vivre et c'est tout. Ta présence à elle seule, comble ces fois où je pensais à toi en me sentant immature de ne pas avoir sut te dire Je t'aime au bon moment.

Comment pourrais-je me séparer de toi sans en mourir, je c'est que c'est impossible. Si tu pars, je meurs. Sans toi, je n'ai aucune raison de poursuivre cette vie. Ce que j'ai fais ce soir, il n'y a que pour toi que je le ferai, que je voudrais le faire. Apprend-moi à aimer, je veux m'unir à toi dans une histoire d'amour infinie qui se poursuivra et brillera éternellement. Pour toujours et à jamais, elle se transmettra, car personne ne peux obtenir une union aussi parfaite que la nôtre. C'est une vie entière qui nous appartient. À nous deux, les autres ne comptent pas.

On vivra probablement la plus fade histoire d'amour du siècle, pour eux, car l'entreprise familliale, loin d'être en faillite ou touchée par la récession, est florissante et nous n'aurons pas à nous soucier du travail et de l'argent, nul besoin de ce fameux jeu si plaisant pour les autres, car le désir est tellement fort, qu'on ne le percevra pas. Loin d'être terminées, les preuves d'amour, les voyages offerts viendront peut-être, probablement voir sûrement à chaque jour, comme dans les plus beaux contes de fée à l'eau de rose, totalement ennuyant me direz-vous... je ne suivrai pas leurs commentaires, leurs avis, car chaque jour, sans t'aimer davantage qu'hier, car hier tu étais toujours la même, j'en aurai l'impression, et ce lien déjà plus fort que le monde qui nous uni se solidifiera encore et encore.

Cette nuit, je suis là pour toi et nous sommes ensembles. Rien d'autre n'a d'importance. Les lumières s'éteignirent, Yuna Ito elle-même fit son entrée pour chanter la même chanson que je venais de te chanter. Me séparant lentement de ton étreinte, je te menai vers la piste de danse pour une valse céleste dont nous seuls avions le secret... à deux.

Lentement, la jeune japonaise prit la main de son cavalier, qui se tenait devant elle. Elle ne pouvait vouloir fermer les yeux sur le reste du monde, puisque magiquement, c,était comme si on aurait dit qu'il n'y avait qu'eux. L'on parle souvent de se moment, où l'on voit tout en noir, sauf cette personne unique, spécial.

Elle, tout n'était pas noir, mais bien réel. Elle ne savait pas pourquoi c'était elle qui méritait cete amour qu'elle croyait jusqu'à maintenant en sens unique. C'est vrai après tout, qu'est-ce que le garçon le plus riche de tout Hong kong pouvai bien trouver à une fille ordinaire comme elle?

Rien, en effet. mais ce n'était pas ce goss de riche qui l'aimait, mais bien Shaolan Lee. Malgré cette barrière de glace et de froideur infini qui l'entourait et qui se transformait doucement en vrai évermeillement pour les médias et les autres, malgré ces milles et uns regards oindiférents qu,il lançaient et ces airs hautains, elle n'avait jamais su trouver plus émotionnl que lui. Et elle ne trouverait surement jamais non plus.

Doucement, elle plaça son premier pied devant le sien, et se laissa ensorcelé
par la douce voix de Yuna Ito ainsi que les applaudissement et airs aruhis de toutes les personnes autour d'elle. cependant, ce qui rendait ce moment si magique ce n'était ni l'ambiance, ni les autres, ni même son coeur qui battait d'amour encore plus fort que jamais, mais bien celui qui se tenait droit devant elle.