You and me, a romantic tragedy

La douce chaleur du soleil commençait à se dissiper agréablement, laissant un vent frais s'abattre sur la maison. Le sable se refroidissait, lui aussi lentement sous la lumière du soleil qui baissait, laissant une sensation d'engourdissement.
La mer, quant-à elle, se battait rageusement sur les rochers, mais laissait les flots des vagues produirent une chanson mélodieusement magnifique.

Le doux bruit de fond était parfait pour moi. Je ne suis vraiment le genre de personne à préféré le rock metal aux sons de la nature. Au contraire. Ça faisait du bien de se reposer après de longs mois d'école. L'été était enfin arrivé et j'en profitais à pleins temps. Pour l'instant, j'étais avec Kamui qui avait eu la brusque envie de louer une maison au bord de la mer. J'aimais bien me prélasser de longues heures sous le coucher du soleil. Le sable et la mer prenaient une teinte caramel, ce qui était vraiment splendide. De plus, le vent frais qui fouette délicatement mon visage était très plaisant.

Je me sentais bien, ici. Tout était féérique. L'endroit parfait pour de douces déclarations d'amour qui feraient flamboyer le coeur de nimporte quelle jeune demoiselle. Mais bon, je ne devais pas trop me laisser influencer par cette ambiance. Je ne devrais jamais même rêver avec un Kamui.

"Salut!"
Lança Kamui en surgissant de derrière un buisson pour lui sauter au cou. Il retomba silencieusement au sol et la relâcha. La lumière du soleil dansait sur sa peau, la rendant quasiment humaine. Elle l'aurait été, si ce même rayon n'avait pas donné à sa peau l'éclat humain qui lui manquait, renforçant ainsi la totale perfection de ses traits vampiriques. Ses prunelles s'éclairaient volontier comme si, ici, il était dans son élément alors que ç'aurait dû être le complètement le contraire. Un sourire frais acheva le tableau qui donnait l'impression qu'il fût à sa place devant le coucher de soleil en lui faisant face et avec la mer, qui est plus. Le cerner était décidément une tâche complexe et impossible à réaliser.

"Salut!"
Dis-je en ricanannt joyeusement. Cette endroit pouvait me changer, beaucoup, même si au fond, je me sentais briller. Je ne savais ni comment et encore moins pourquoi mais, je me sentais bien ici, avec lui. Mieux que normalement. Était-ce car la chaleur du soleil me donnait la fièvre ou simplement car il semblait heureux.
"C'est rare que tu semble si joyeux. Tu devrais rire plus souvent. J'aime te voir sourire!"
Déclarais-je distraitement en le fixant de mes prunelles chocolatée. J'aimais tant le voir heureux. C'est un peu comme si une bouffée de chaleur m'envahissait quand il souriait. enfin bref, c'est surement à cause qu'il était contagieux!

Je le regarda soudain d'un autre oeil, le fixa même. Il était si beau. Encore plus beau que nimporte quel homme ne pourrait l'être. Mais, c'est vrai... ce n'est pas un homme. C'est un vampire. C'est vraiment étrange comment la vie avançait. Avoir comme ami un vampire n'était pas conseillé, disait ma mère. Je continuait toujours la discussion en appuyant le fait que ce n'était pas qu,un vampire, mais bien Kamui. C'est pour ça que Kamui est mon ami. Pas parce qu,il est encore plus beau qu'Apollon, pas parce que c'était un vampire. Simplement car c'était kamui.
Je sourie plus doucement.
"Tu es vraiment beau, Kamui"
Renchéris-je avec toujours le même sourire.

Kamui s'assit dans l'herbe et posa ses mains derrière son dos pour s'empêcher de basculer vers l'arrière lorsqu'il rejeta la tête par derrière avec un sourire calme et paisible. Il lui jeta un coup d'oeil quand elle lui fit remarquer qu'il était beau et étendit une jambe dans l'herbe avant de fermer les yeux sans perdre son sourire.
"Merci."
Il se coucha dans l'herbe et resta ainsi un moment, immobile.

Penchant ma tête au dessus de lui, je le regarda quelques secondes avant de mettre ma main sur son front, histoire de vérifier s'il allait bien. Voyant qu'il n'avait pas sortit de répliques perverse et qu'il n'avait pas non plus perdu son sourire, je m'étendit à côté de lui et tourna mon visage vers le siens.
"Merci au fait, de m'avoir amené ici. Je me sens bien."
Détournant mes yeux chocolatés vers le ciel qui devenait lentement de lus en plus sombre, je sentis encore ce vent, cette fois ci un peu plus glacial, mais toujours aussi frais, caresser mon visage. Hinalant à plein nez la bonne odeur de l'été qui avait enfin débuté, je me retourna une nouvelle fois vers lui.
"Au fait, pourquoi t'a décidé de venir ici?"

"Peut-être la nostalgie du coin..."
Kamui croisa ses mains derrière sa tête et ouvrit les yeux ceux-ci qui, cette fois, ne s'harmonisaient ni à l'eau limpide ni au ciel.
"J'avais 16 ans et Akane continuait de me persécuter. Comme toujours, je devais m'occuper de la vaisselle, mais aussi puissants que puisse être mes pouvoirs, mon système de regénération à 16 ans était dans la norme à cet âge-là et elle m'avait cassé le bras en me poussant dans l'escalier pour aucune raison une journée plus tôt."

Son expression ne se durcit pas. Elle resta complètement sereine, contrairement à ce qui ponctuait toujours les écrits des grands romanciers.
"Je ne sais pas si tu as déjà essayé de faire la vaisselle avec une attelle, mais c'est pas super évident. Par accident, j'ai laissé tomber une assiette; il faut dire que j'avais un temps limite et que mon pouvoir de lévitation n'était pas ce qu'il est aujourd'hui. Alors, elle s'est mise à me priver de sang et à me forcer à faire de longues scéances d'exercices, ce qui forçait ma constitution de vampire à le nettoyer plus rapidement, mais m'affaiblissait aussi. À chaque faux pas, au moindre défaut dans chacune de mes tâches ménagères -c'est-à-dire toutes-, ce n'était plus le bâton qu'elle utilisait, mais une éventail dont le tranchant n'était pas du métal ou je ne sais quoi, mais de l'argent. Huit jours après ce jeûne, elle m'a effleuré l'artère en me hurlant que je ne valais rien après que j'eus seulement aggripé la rampe pour ne pas m'effondrer. J'aurais tombé et elle aurait fait pareil de toute manière."

Son cou apparut soudainement comme étant plus visible. Évidemment, c'était l'imagination qui commandait cette image aux yeux.
"Je n'ai rien vu venir et elle non plus. Jamais je n'avais vu Subaru entrer dans une telle colère et je peux te dire que depuis, ses crises de colère sont presque comme s'il gardait son sang-froid en comparaison. Il a hurlé comme jamais avant de me prendre avec lui pour m'emmener. J'avais besoin de partir et je lui avait dit. Je n'en pouvais plus, quitte à me laisser mourir. Il a protégé l'endroit un moment. Les instants que je passais en sa compagnie ne furent pas magiques, pas uniques. Il y eut de très longs instants de silence complet qui s'écoulèrent, mais sa présence et son soutien me remirent sur pied. Quand les émissaires de Sÿlis nous retrouvèrent, j'étais de nouveau capable de supporter Akane, bien qu'à l'époque je n'osai pas lui tenir tête. Le lieu n'est pas exactement le même -il a été détruit par la garde de Sÿlis-, mais l'arrangement et l'ambiance y ressemble et puis en fait... c'est le même terrain."

Mes larmes dévalaient déjà mes joues le temps qu'il commence son histoire, alors à la fin. Mais je savais très bien que son passé n'avait jamais été facile, mais ajmais a`ce point. C'est seulement aujpurd,hui que je peux enfin réaliser à quel point sa vie avait été dur. À quel point il avait dû souffrir. À quel point il n'avait jamais été aimé de qui que ce soit, à part par son frère. À quel point il était fort.

Ne pouvant plus me retenir, je lui sauta presque dessus, passant mes bars dans son dos. Les larmes continuaient toujours incensément couler, mes gémissement de peine s'accentuer. Je me sentais stupide mais je m'en foutais.
"Je suis vraiment désolé..."
Gémis-je, n'étant guère sur qu'il m'avait comprise.

D'abord surpris, Kamui referma ensuite ses bras sur elle et la serra contre lui, inhalant à grandes bouffées le parfum qu'elle dégageait. Il n'avait pas perdu son sourire et la repoussa doucement en poussant ses épaules. D'un geste tendre il sécha ses larmes et la regarda dans les yeux.
"Enlève tes chaussure, j'ai quelque chose à te montrer."
Il se redressa avant de se lever.

"Hum..."
Acquiessant lentement, je lui obéis sans aucune objection et me releva, enlevant mes sandale. Le regardant, je revus soudain son visage, ce sourire, ses douce main glacé qui essuyait les larmes sur mon visage. Je me sentis rougir, étrangement. Puis, la dur réalité m'éclata de plein fouet au visage.
Kyuketsuki...
"C'est quoi?"
Dis-je en allant à côté de lui.

Kyuketsuki...

Il n'enleva rien du tout, étant déjà nu-pied et prit sa main avec une douceur qui lui était rare.
"C'est juste en bas. Ça arrive tous les jours, mais à cette heure-ci seulement."
Il l'emmena vers des espèces de marches de pierres qu'il descendit et tourna avança dans ce qui était maintenant un sable si pâle qu'il était blanc et si fin qu'il vous glissait entre les doigts. L'eau était aussi claire que celle des caraïbes et on voyant facile à travers malgré sa teinte bleue. Toutefois, rien de tout cela n'avait la moindre importance face au spectacle qui explosait de vie devant leurs yeux. Le coucher de soleil avait été sublime à un tel point qu'il fut irréaliste. La scène ne l'était plus. Le crépuscule non plus. Il était au contraire si réel, que c'était comme s'ils s'étaient tous deux immergé dans le coucher de soleil. Comme si la frontière qui séparait le réel de l'irréel avait disparue.

"C'est... vraiment..."
Comme fondue dans le paysage, j'avais les yeux rivés dans la lumière jaûnatre et dans l'eau rougêatre. Soudain, un rayon de lumière sembla me transpercer tellement il avait franchit toute limite. il était impossible de trouver un endroits encore plus beau que là, sur terre. Non, dans tout l'univers.
Puis, tout partie comme un film.

Des images m'envahir. C'est comme si je revoyais tout les plus beau moments de ma vie. À cet instant précis, je sentis la chaleur d'un nouveau rayon de lumière me transpercer. Je pus percevoir, dans ma tête, le visage de Kamui. son sourire était encore plus clair que jamais. Je sentis mon coeur faire un bond. C'est impossible. serais-je entrain de tomber amoureuse de lui? De Kamui?
Peu importe.
Me retournant vers lui, je le regarda quelque instans avant de lui sourire.
"Merci..."

"Ne me remercie pas."
Son sourire s'éclaira quand il constata qu'elle appréciait la scène. Kamui s'approcha de Jessica et plongea longuement ses yeux dans les yeux.
"Ne me remercie pas, car c'était ce qu'il convenait de faire."
Il se pencha vers elle et posa une main sur son épaule. Fermant les yeux, Kamui se rapprocha encore un peu et se mit n'approcher que ses lèvres. Sa bouche s'entrouvrit et se referma sur les lèvres de la jeune fille. Sa main glissa dans sa nuque tandis que sa seconde se posait sur l'une de ses hanches. Il décolla très lentements ses lèvres et ouvrit lentement les yeux.

"Si je dois te..."
Puis je fus couper par sa prochaine phrase. Entrouvrants de grand yeux rond, perdant toute expression amusé, je me sentis trembler intérieuremsent quand je sentis sa main se poser sur mon épaule. Réalisant ce qu'il allait faire, je figea. Le voyant se rapprocher encore plus, fermer les yeux, je fis de même. Mon coeur se mit à battre, au même rythme que le siens. Je comprends maintenant. tu es celui que je voulais trouver. Celui que je cherchais tant. Le seul qui peut si bien s'accroder à moi. Le seul qui à le même battement de coeur que le mien.

Rouvrant mes yeux, encore plus brillant que jamais, je ne su que faire. Une partie de mon âme s'était envolé, mais l'autre effondré. Je ne savais plus quoi dire, comment réagir. Je voulais pleurer et te serrer fort contre moi. Mais une autres partie de moi me disait de ne rien faire. Comment un vampire et une humaine peuvent s'aimer?
"Je..."
Reculant d'un pas, je releva mes yeux légèrement mouillé vers toi.
"Je t'aime Kamui... Oui, je t'aime!"
Me réapprochant d'un coup, je t'entoura violamment de mes bras et ressera fort ma prise sur toi.
"Je t'aime... Je t'aime... Je suis folle de toi... Depuis toujours..."
Continuais-je sans cesse de répéter.

Il mit son bras derrière sa tête et la força à poser cette dernière sur son torse. Sa main se replia sur et dans la chevelure châtaine de Jessica et il baissa la tête vers elle.
"Je t'aime... aussi."
Souffla-t-il.

Glissant ses mains dans les miennes, accôtant doucement ma tête sur son torse, je referma les yeux, essayant d'oublier sa froideur inhumaine. Me reculant légèrement, je pencha ma tête vers lui et lui sourie tendrement. Fixant ses océans bleux, je m'approcha de lui et le réembrassant plus doucement que jamais.
"Je t'aime tant... Je ne sauras vivre sans toi..."
Évitant de réfléchir à la réalité, je secoua la tête et continua de le regarder, laissant couler un doux sentiment chaud en mon coeur.