Si Anniversaire était une entité, je me serais fait un plaisir de la tuer.

Les humains, jusqu'à l'âge de 20 environ(21 aux USA), meurs d'excitation -et pour la première fois je n'employai pas ce terme en une façon impure- à l'approche de leur anniversaire et il en va de même pour un vampire. Après, les hommes ont simplement peur de vieillir et avec ça vient la peur de mourir, la perte de l'insouciance et ainsi commence le début des problèmes. Tout ça c'est mental, j'ignore s'ils le savent car c'est bel et bien le cas, mais là je m'écarte. Ainsi donc, les rides, les problèmes d'articulation, la prise de poids, tout commence en fait à cause d'une seule chose, cette chose qui complexe tellement l'être humain : la vieillesse. Un vampire, lui au moins, n'a pas à géré ce problème lors de ces très nombreux anniversaires, cependant...

J'étouffai un rire moqueur en contemplant le plafond sombre de ma chambre et levai les yeux vers le mur au-dessus de moi en souriant de manière plutôt sarcastique car, il y avait un cependant lors de l'anniversaire d'un vampire. Je me levais et soupirai en songeant qu'il n'y avait pas un, mais des cependant. Je crois que les hommes ne se rendent pas compte de la chance ignoble qu'ils ont lors de leur anniversaire car chez un vampire, les effets ne sont pas mentaux : ils sont vraiment là. Pourquoi les hommes ont tant de chance de ne rien faire d'autre que vieillir lors d'un anniversaire? Et bien tout simplement parce que chez les vampires, il est suivit, précédé et témoin d'événements catastrophiques.

D'abord la veille : une augmentation manifeste de la puissance, complètement ingérable. Certes, cette journée est probablement très agréable pour un vampire de classe inférieure ou de classe moyenne, mais pour moi c'est un véritable enfer. Beaucoup me diront que je me vante beaucoup trop, mais la puissance qui est la mienne me dépasse complètement et la gérer en une journée est tout simplement impossible. Les visions d'un avenir très proche qu'un vampire a atteignent ainsi parfois un délais d'une heure, j'ignore encore comment faire la différence entre le jour et la nuit et même les gars complètement hétéro sont attirés par mon aura. Parfois je suis presque certain de crever à la fin de la journée.

Ensuite, lors de l'anniversaire : Un visage HORRIBLE qui ne s'affichera sur celui d'un vampire que dans une trentaine d'année et parfois beaucoup plus, si on ne compte pas ses anniversaires. C'est dégoûtant et puis en plus, j'ai l'air d'un papi-pas-full-sexy dans cette tenue immonde! Puis le party, ben les party ils finissent toujours par une bataille amicale et quand les autres clans dégagent(enfin), là ça tourne au sérieux cette bagarre et au sein du clan! Pieux d'argent à volonté et peut-être le seul point positif de cette interminable série de trois jours. Le bémol? Il est complètement impossible de se mouvoir avec la grosse carcasse qui nous recouvre!!

Et puis, le lendemain de l'anniversaire d'un vampire, c'est là qu'il se passe le pire du pire : la soif! C'est insupportable et atroce et le pire, c'est que cet appétit est cent pour cent insatiable. Vaut mieux ne pas se montrer en public. Par pour les humains -je m'en contrefiche moi des humains, ils sont tous débiles!-, mais juste parce que... et bien... bonjour la subtilité, oui! Enfin... ce sont les trois jours d'un horrible événement et en plus... on vieillit >.
Je gémis profondément en pensant, au comble de l'exaspération, que demain débuterait mon enfer personnel sur terre : le commencement du cycle de mon anniversaire et le début de ma vieillesse. Déséspéré, je m'effondrai par-terre et restai immobile, mon dos appuyé contre le plancher de machambre et dont j'ignorais la température : je n'avais aucune envie de me lever.

"Kamuii!!"
Gémis-je en pénétrant dans sa chambre, l'air abattue.
Montant sur son lit, je bougea la tête de tout les côtés et le chercha, sans succès. Entendant un soupir, je marcha à quatres pattes avant de pencher la tête vers lui. Au sol.
"Tu fou quoi là?"
Dis-je en descendant de ses couvertures, le tirant par la manche.
"Ne ne, Kamui, pourquoi sa va pas?!"
Dis-je en continuant de le tirer, préférant me laisser retomber au sol, à côté de lui, sachant que je n'avais aucune chance de le faire bouger de là s'il ne voulait pas.

"Pourquoi ça ne va pas?"
Demanda-t-il, abasourdi en la regardant comme si elle était complètement cinglée.
"PARCE QUE DEMAIN ON EST LE 12 AVRIL ÉVIDEMMENT!"
Se récria Kamui en la fixant.

"Waaaahaaaaaa!!"
Dis-je en bouchant mes oreilles de mes mains. Rouvrant les yeux, je le regarda comlètement déboussolé. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il détestait à ce point sa fête.
"Ta fête... et?"
Dis-je en me relevant sur mes coudes pour mieux le voir.

"As-tu encore hâte à ta fête? Et bien moi non!"
Tança le meneur des Saëlis une seconde fois, complètement déséspéré face à l'approche d'un nouvel anniversaire. Une nouvelle fête, une année de plus, des problèmes pendant trois jours... il eut la nausée rien qu'à y penser.

"Pourquoi? Il se passe quoi à l'anniversaire d'un vampire?"
Me risquais-je en me pinçant les lèvres. J'avais déjà entendue dire que les anniversaires des vampires était l'obstacle ultime pour la race humaine mais je n'avais jamais pu savoir pourquoi exactement. Bref, peu importe ce que c'était, je voulais savoir ce qui adviendrais de lui et le soutenir, du plus que je pouvais le faire.
[apres qui aille expliquer, on peut aller directe au bout de sa soif ou pres car je commence vrm trop a m'endormir la...]

"La mort total, le désastre humain, un excès de puissance et une soif dont on ne voit plus la fin."
Siffla-t-il en s'asseyant enfin.

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Tu commence le bout de la fin *pas d'idées*

Je ferma les yeux et pris une légère pause, cherchant pourquoi, aujourd'hui, tu ne voulais pas que je sois près de toi. Ce n'est que le lendemain de ta fête, rien ne peux m'arriver, pas vrai? De plus, je me suis promis sur ma vie de ne plus jamais abandonner personne alors, ne crois surtout aps que je vais me défiler comme à chaque fois que tu me le dis, comme à chaque fois où tu as peur pour ma propre vie, où tu as peur de me tuer. Tu es un vampire, et moi une humaine.
Est-ce notre destin de toujours se repousser ainsi?
Je ne peux simplement le croire. Je crois en toi et je sais que je ne risque rien tant que tu es prêt de moi. Je suis fatigué de fuire.
"Kamui..."
Murmurais-je dans la noirceur de la nuit qui avbais maintenant tout engloutie de nous, de la pièce plutôt.

L'odeur qui se dégageait était irrésistible et mon instinct me poussait à me laisser aller. Un instinct si fort que peut importe ce qu'était ma force, physique autant que mentale, je n'étais pas en mesure de lutter contre la soif dévorante qui me tordait l'estomac et me brûlait la gorge. Haletant, je reculai contre la tête du lit dont je me fichai totalement et serrai les poings.
"V... va... t-en...!"
Haletai-je d'un ton désespéré. L'odeur de ton sang, quel qu'il soit, ne m'attirait plus : elle m'obsédait, s'accaparait mes sens, elle... m'appelait. Je poussai un grognement rauque qui se mua lentement en un cri fantasmagorique. Un cri qui était le mien sans l'être, pire encore que lorsque que je poussai ce cri de démon pour te protéger ou pour protéger Subaru. Ma vraie nature l'emporta alors sur ma raison et je me jetai sur toi, toutes griffes dehors.

Reculant contre le mur, tremblante, je regarda partout autour, espérant trouver une autre personne dans la pièce, quelqu'un d'autre qui aurait pu pousser ce cri, cette mélodie effrayante. Les yeux rivées sur toi, je me mise lentement à comprendre. C'est donc pour ça que tu refusais que j'entre, que je te parle ou te touche... Mais si je te disais que je ne voulais pas partir?

Au fond, je dois toujours te fuire. La chose que tu as le plus peur qui me tue ce n'est pas un camion qui roule à 50 km/h mais bien toi. Tu veux me protéger de toi, de ce démon en toi plutôt. Mais c'est inscensé. Je dois te fuir, toi en qui j'ai tant confiance. Je comprends que c'est pour mon bien mais, je suis obstinée. Non. Folle, stupide certainement.
"Kamui..."
Prononçais-je encore une fois, du fond du noir étouffant.

Je t'envoyai contre le mur et plantai sauvagement mes crocs dans ta chair, répondant ainsi à l'appel de mon instinct de prédateur. Je sentis un liquide chaud se glisser dans ma gorge et descendre le long de cette dernière, apaisant une souffrance insoutenable. Du sang... le soulagement qu'il me procura me fit émettre un grognement inhumain soulagé. Je frémis. J'en voulais plus. Toujours plus. J'entendis à peine ta voix, mais furieux car tu avais interrompu une transe qui me soulageait à un point inimaginable, je te plaquai une main sous la gorge et te pressa contre le mur. Je t'étranglais, en vérité.
"Tais-toi..."
Sifflai-je d'une voix grinçante. en aspirant avidement le liquide qui se glissait entre mes lèvres et coulait le long de ma gorge, tel une délicieuse et irrésistible caresse.

Par instinct, je cria et ferma les yeux, les pressants le plus fort possible. Quand je sentis ta main commencer à m'étrangler, je posa la mienne sur ton bras et tenta de me dégager, par instinct. Recherchant de l'air, peu importe où je pourrais en trouver, je sentis mon corps se soulever, probablement du à la trop grande perte de vitalité. J'aggripa mon bras à ton dos et ton chandail d'une poignée ferme. Peuis le silence de mort fut. Je n'entendais plus rien, à part ma respiration saccadé qui sillait et mon sang couler dans ta gorge.
"Ka... mui... à... l'a... aide."

J'émis un second grognement. Furieux, cette fois. Ma prise sur ton cou se resserra encore lorsque tu appela à l'aide une entité qui, pour l'instant, n'existait plus dans ce corps. «Il» t'avait prévenu et tu ne l'avais pas écouté. Ta mort ne reposait pas sur sa faute, mais sur la tienne... sauf que le prédateur sous-estimait «sa» force. «Lui», ne voulait toutefois pas la tuer. Usant de toute sa volonté, «il» s'extirpa de sa transe et s'envoya lui-mêm valser dans le mur d'en-face.

"NE T'APPROCHE PAS!"
Hurla Kamui en faisant cette fois appel à toute l'autorité qu'il était capable de dégager. Il s'effondra sur le lit, tremblant de tout ses membres. La sueur couvrait sa nuque blanche, la faisant luir dans l'obscurité. Le souffle entrecoupé, il s'efforça de se calmer et leva vers sa «proie» des yeux noirs à l'éclat sauvage et ponctué d'un peu de jaune qui n'exprimait rien d'autre que la colère.

Il entendit l'appel désespéré de Subaru, moins fort que lui même s'il était à l'étage supérieur. Kamui serra les dents en imaginant la douleur lancinante que devait éprouver son frère et le fait qu'il l'ait mordu, ouvrant ainsi sa peau, ne devait pas aider. Il s'allongea sur le flanc droit à moitié recroquevillé, espérant qu'elle ne s'approche pas et cessant de respirer.

"Pourquoi... es-tu... venue..."
Articula-t-il, les mots se coinçant dans sa gorge alors qu'il s'efforçait de ne pas respirer.

"Je... Je suis simplement venu ici chercher le colier que j'avais oblié et... et je ne savais pas que cet effet serait... serait si pire..."
Dis-je en me laissant glisser le long du mur, recroquevillé sur moi-même, les genous collée au visage. Je sortis un bandage de ma poche de veste et le mis sur la blessure, essayant ainsi enlever un peu l'odeur. Je ne pouvais simplement plus bouger et, au mieux des mondes, pour l'aider, je devais rester comme ça, paralysée en proie facile en espérant simplement qu'il ne cède pas.