« Heart Of Courage »

« Un monde de douleur où les rues isolées et froides accompagné de cette pluie qui ne finit jamais. Un monde où la joie est partout autour, où les gens rient aux éclats, où les gens tombent amoureux en un seul regard. Ces mondes font partie de cette vie à laquelle je rêve. Ne dit-on pas que la douleur ne vient sans la joie, et la joie sans la douleur? Alors, si l'on suit cette logique, un rire amène une larme et une larme un rire. Les gens se plaignent souvent que leur vie est d'un drame pathétique. L'on dirait qu'à chaque épreuve, tout s'écroule autour d'eux. Ne se rappellent-ils donc pas que la vie est faite ainsi et que, la devise qu'ils ont eux-même créé, devrait être vrai?
La race humaine est l'une des plus éphémère, ils s'entre détruisent et ensuite vont tenter d'exterminer des « créatures » tel les vampires, les loups-garou et les démons en leur jetant le blâme de tuer d'autres gens. Alors en chacun de nous ce cache une de ces « créatures » puisque nous tuons d'autres personnes. Tôt ou tard, une guerre éclatera lorsque la race humaine décidera, tel dans l'ancien temps, d'exterminer tout autres races. À mon avis, chaque race à le droit de vivre, on est tous sur une égalité. Si l'on enlève la peur qui nous hantent lorsqu'on en rencontre un, qu'avons-nous de si différent d'eux?
Ils sont tous aussi intelligents, ils vivent tous leur problème. Nous devrions même les respecter, comme nous respectons nos ancêtres. Certains d'entre eux ont traversés les âges tel nous traversont la mer. Aussi rapide, déterminé. Certains d'entre eux se sont battu et sont mort pour leur clan car leur devoir envers leur nation était dans leur nature. Certains, même s'ils ne ressentent pas les émotions au même niveau que nous savent faire preuve de plus de coeur. De quel droit osons-nous les détruirent? Ils sont là depuis plus longtemps que nous, cette terre leur appartiens et nous venons la leur enlever. Quel hostilités avons-nous contre eux? Ils nous laissent vivre sur leur territoire après tout.
Je suis probablement la seule à m'arrêter sur cette question, à faire des recherches depuis des années. Dire que plusieurs rencontrent ce genre de personnages mythiques et décide de tenter de les tuer. Moi j'ai toujours rêvé en rencontrer un, de pouvoir avoir la chance de vérifier mes connaissances, de tenter de les comprendre. Ils ne sont pas si farouche, la preuve : la plupart sont parmis vos chefs d'entreprises, parmis vos collègues et amis. Ils ne vivent pas sous terre comme les rats, au contraire ils ont un oeil constant sur nous. Peut-être me ferais-je servir comme nourriture, mais j'en suis pas si sur. Ils ne sont pas stupide, ils sont même beaucoup plus rapide et ouvert d'esprit que nous les humains. Ils ont la chance de respecter leur valeurs, leur traditions et leur dignité, qui ont su traverser les siècle, intactent. Nous, nous avons quoi? L'humilité, la droiture? Non, seul quelque uns de nos semblables sont digne de respect, et ils sont loin de faire partit de la majorité. Prenons les vampires comme exemple : nous les traitons de sauvage, de sans coeur assoifés de sang !
Comparons nous à eux maintenant : nous détruisons nos semblables, détruisons la terre, assassinons nos communs et tuons notre nourriture froidement, à l'abatoir, par dizaines de milliers à la fois.
Maintenant, sous cet angle impartial, qui sont les sans coeur assoifés de sang? Certainement pas eux. De plus, nous nous moquons de la différence. Entres vampires, même s'ils sont tous dotés d'un physique frolant l'angélisme, ils ne se critiqueraient pas. Moi, je passe pour une beauté, restant mutante à cause de mes yeux. Qui naît avec deux yeux de couleurs contrastes, qui les mettent en valeur avec des cheveux d'un noir éclatant? Rare sont ceux qui sont ainsi.
Qui serait en accord positif à cette dissertation? Rare sont ceux qui resteraient neutre. »


Je releva mes yeux vers l'horloge de la classe : il était midi moins quart. Ils nous restaient qu'une quinzaines de minutes pour finir cette dissertation en histoire, « Votre avis sur les créatures et les humains ».
Je détestais le terme créature. Au moins le professeur Macguindal s'était fait viré, alors se ne serait pas lui qui allait corriger notre copie, mais bien le nouveau enseignant. J'espère simplement qu'il ne sera pas un vieux borné trop tardif dans sa retraite, du sang neuf sa ne fait pas de mal à personne. Puis, je regarda à nouveau ma copie... je suis décidement la seule « phénomème » qui soit capable d'écrire autant sur ce genre de sujet. de toute façon je me fiche de leur avis, je me suis faite à l'idée que je venais probablement de la planète Mars et que les martiens m'avaient abandonné sur cette terre pour devenir proche des humains et leur rapporté tout leur fait et gestes du coup que ma vie faussement humaines serait terminée.
Et quelque chose attira mon attention : le professeur se leva et sourit - ce qui est contraire à sa nature - et ouvrit la porte, me laissant ainsi entrevoir un ombre de grande taille. Un élève de cinquième? non, il n'aurait pas sourit, c'est sur.
Il le laissa alors entré : nos réactions fussent tous pareil. Nous relevions tous la tête en même temps, fixant cet inconnu. La plupart des filles lachèrent des cris de joies explicable par son physique d'une beauté frappante et les gars lachèrent des soupir de découragement, voir même certains grognement de mécontentement. Moi, je me contentais de le fixer bêtement. Non, je n'étais pas différent, j'étais éblouis autant que les autres par son corps et son visage d'ne perfection incroyable. Mais je restait accroché à son regard, d'une vivant intense.

Si il conserva un visage impassible en s'avançant devant l'assemblée, en son for intérieur, il découvrit un sourire narquois à l'égard des hommes, tous plus naïfs les uns -ou les unes, bien sûr, se rappela-t-il en les servant d'un sourire craquant- que les autres. Ils détestaient son espèce. Son clan était mis en danger par une famille dont l'un des enfants fréquentait cette école qu'il avait, selon Subaru et Paschia, honoré de sa présence. Étaient-ils si naïfs qu'ils l'avaient engagé? Les hommes, songea-t-il en saluant la classe de la rapide et célèbre inclinaison japonaise, étaient pour la plupart stupides. Surtout à «entendre» leurs rédactions sur l'intéressant sujet que représentaient les êtres de mythe.

C'est alors que, sur cette pensée, il la repéra. Elle. Son regard glacé d'un gris ciel, d'un bleu marin, se riva droit sur une fille aux prunelles étranges. À la beauté humaine. Lorsqu'il saisit sa dissertation, il pencha légèrement la tête, presque imperceptiblement, intrigué. Comme c'était ironique... cette fameuse enfant qui, à l'époque de ses 2 ans, peut-être trois, avait échappée à une chasseuse aussi redoutable que sa propre mère. Peut-être pourrait-elle s'avérer intriguante et lui révéler le fameux pourquoi. Pourquoi en avait-elle réchappé alors que lui avait porté sa tyrannie tout au long de son enfance? Elle était un petit, minuscule pois chiche à cet âge et lui demeurait depuis l'enfance un vampire à la puissante sidérante, vu la courbe moyenne. Un instant qui resta concentré sur la marque magique qu'il sentait courir le long de son cou. Les crocs laissaient toujours une trace, plus ou moins perceptible selon le vampire. Quand il s'arracha enfin à ses pensées, ce fut pour en revenir à la classe.

"... bonjour."

Commença le vampire, toujours avec ce sourire séduisamment arrogant aux lèvres. Il s'approcha d'un petit dur qui le défiait du regard et son propre air devint aimable. Ravi, il constata que le jeune baissait les yeux. Il n'était pas Kamui Shirô pour rien.

"Je n'ai jamais été un grand orateur."

Lança Kamui de ce ton qui disait tout le contraire et en leur tournant le dos. Ses doigts pianotèrent sur le bureau quand il leur fit de nouveau face. De nouveau, ses yeux se glissèrent dans le regard d'une fille, qu'il choisit au hasard cette fois.

"Mais comme je suis un professeur détestable, mesdames, messieurs, je vais vous demander de venir vous présenter ici, près de moi devant la classe. Vous devrez me dire votre nom , votre prénom, votre âge, si vous êtes célibataire ou non et bien sûr... quel est votre événement historique favori. Allez-y. Toi, commence."

Dit-il en désignant le pauvre petit élève perdu dans le fond de la classe qui n'aurait jamais pensé commencer et un jour... et qui s'était installé à cet endroit exprès.

L'élève en question se retourna, sursauta. Il se leva et se présenta d'un air gêné et déjà enragé par le nouvel enseignant qui semblait faire guère son bonheur. Du coup débarassé, il se rassit furtivement dans le fond de la classe, bien décida à changer d'endroit au prochain cours.

Le professeur décida de me nommer. Lentement, je me leva en regardant tout les élèves autour de moi qui sembla fuir mon regard ou qui était tout simplement hypnotisé par le nouveau centre d'attention de la classe.
Du coup rendu à côté de lui, je me retourna vers l'ensemble des étudiants.
" Je me nomme Minako Sayuki, j'ai seize ans, je suis célibataire et eumh...
mon moment historique préféré c'est en 1686, lors de « la sortie du placard » des êtres mythiques. "
Ma voix voulait me lâcher car, sur la dernière phrase, je sentis la pression de la classe monté d'un cran, comme si parceque je ne partageais pas leur avis à l'égars de ces suposé « créatures » je devenais stupide. Mes jambes décidèrent d'eux même de retourner vers le milieu de la classe où je me sentais bombardé de regard.

Ce petit jeu de présentation continua les quinze dernière minute du cours jusqu'à ce que la cloche retentisse.

Lentement, j'entâma d'empiler mes livres un par-dessus l'autre avant de pencher ma tête vers mes pieds lorsque je sentis qu'il alla dans le fond de la classe. Il n'y avait plus personne, sauf moi et lui maintenant. Je n'était pas trop rassurée, aujourd'hui nous ne pouvons plus faire confiance à personne, nous ne savons même plus qui est humain et qui ne l'est pas. Mais après tout j'ai plus peur de mes semblables que de qui que ce soit d'autre. Doucement, je me retourna donc vers lui et fit quelques pas, respectant tout de même sa bulle, je resta poliment à un mètre de distance.
" vous ne semblez pas vous avoir présenté ? Puis-je savoir votre nom monsieur, s'il vous plait? "
Ma voix ne trahissait pas ce que je ressentais, mais elle restait petite et timide. Je ne suis pas celle avec un gros caractère que l'on voit dans les films, disont que je suis habituée à rester petite.

Un sourire effleura ses lèvres alors qu'il arrêtait son geste et se tournait vers elle. Au moins les hommes n'étaient pas inconscients au point de ne pas remarquer d'aussi gros détails.

"Tu le sauras demain, en même temps que tout le monde. Le favoritisme est tellement injuste, non?"

Sur ce, il colla une affiche d'une chanteuse japonaise nommée Yuna Ito à côté de celle de Mariah Carey en se doutant bien que cela venait du propre favoritisme d'une autre fille à des lieux de leur ville.

"Que penses-tu de la nouvelle décoration?"

Lui demanda-t-il en complétant le tout par une image d'un scarabée égyptien et une pyramide.

Je releva quelques secondes les yeux vers l'enseignant . Ironiquement , il parlait de favoritisme et en affichait lui même sur son mur. Un sourire aux lèvres, plus détendu, j'entrepris de brisé la glace qui nous séparait .
" J'aime bien ces chanteuse mais je prefère Yuna . Pour ce qui est des pyramides et du scarabé, ça fait plutôt historique, non? "
Je me surprise encore à faire des phrases aussi longues. Je le trouvais spécial ce nouveau prof. Sans savoir exactement pourquoi, quelque chose en lui le rendait unique, différent. Peut-être n'était-il pas un humain mais une créature comme le gouvernement les appellent si bien .

Quel plaisir de jouer toujours et encore, encore et toujours dans le dos des humains. Cela lui donnait une vision bien particulière de leur conscience limitée et irréfléchie. Grégaire. Il tapota mentalement le scarabée. Ce n'était pas du favoritisme, n'est-ce pas? Cet insecte était repoussant, mais s'il était là, c'était qu'il était mystifiant dans sa laideur et jouait bien son rôle de contrastant. Entre la bombe moderne qu'était Mariah Carey et la beauté toute fraîche de Yuna Ito, il lui fallait bien un élément ancien. N'était-il pas dans un cours d'histoire? C'est ainsi que ces affiches allaient cultiver la classe en leur apportant une image claire, précise et stylée à la fois du monde d'hier et de celui d'aujourd'hui. Et quand il disait du monde... c'était au sens propre. Quel programme stupide que de ne voir que l'histoire du Québec, heureusement que le monde avait évolué depuis les années 2000! Où étaient-ils...

Minute.
Réflexion Choc.

Et en réalisant cette réalisation, Kamui grimaça intérieurement. Le monde avait Certes évolué depuis l'an 2000. Certes. C'était un point, une certitude et une joie. Sauf que... si le monde était vieilli, aussi spéciaux que soient les vampires, ils avaient suivis. Si les vampires avaient vieillis, cela voulait donc dire... que lui aussi. Et par le fait même, sa légende datait. Effaré, il eut comme un coup au coeur et des presque sueurs froides. C'était terrible. Il se faisait vieux. Bientôt il deviendrait gâteux, tomberait en poussière et se liquéfierait. Atroce.

Kamui.
Tu as une élève à côté de toi.

Et la réalité le rattrapa. Bien sûr, il était chef de clan. Faire taire des émotions telles que la liquéfaction était ainsi un acte routinier. N'empêche que c'était quand même stupide d'oublier la présence que la demoiselle à ses côtés. Il haussa un sourcil d'étonnement à sa réponse. Yuna? Elle connaissait cette jeune et pauvre chanteuse perdue sur l'archipel japonais dans une boîte de promotion qui de toute évidence manquait cruellement de doigté? Chapeau...

"C'est pour cultiver et intéresser les jeunes gens que vous êtes. Si on voit l'histoire, autant que les hommes de la classe voient autre chose que des vieux."

C'est cet instant que leur vieux professeur d'éduc choisit pour entrer. Un silence s'écoula.
*... oups.*
Songea avec raison Kamui. Avec un sourire aimable à l'enseignant et à son expression scandalisée, il l'invita à lui expliquer la raison de sa visite.

«Je désirais m'enquérir du genre de collègue qui allait succéder à cet infernal de MacGuindal...»

C'était leur enseignant d'éducation physique? Pauvres élèves. Sincèrement. Il aurait mieux faire de se convertir en instituteur de français. Et son regard trahissait clairement sa profonde désapprobation. Ou peut-être était-ce de la déception. Il n'était pas un expert... mais savait rétablir une situation. Charismatique et expérimenté, Kamui offrit à l'instructeur un magnifique sourire imprégné de la parfaite classe du leader irrésistible et le charme, bien que transmit de mâle à mâle, opéra. Magie! Il n'était pas Kamui pour rien.

- Je vois que vous n'êtes pas nimporte qui.
Avança-t-il tranquillement, avec un légé emprunt de jalousie qui disparut vivement dans le tint de sa voix lorsque ce dernier toussotat. Puis l'enseigna saluat la jeune du regard avant de s'en retourner sur ses talons et partir tranquillement.


***

Toc, toc, toc !

Oh, comme ces coups semblaient longs ! Le temps, pourquoi est-il? c'est une notion que les humains ont inventés, ironisés. Si le temps n'est pas, nous ne serions peut-être que d'infâmes petites créatures à ne vivre que selon le soleil et à s'adapter, tels les animaux. Car ce qui nous semble long, ce sont les minutes n'est-ce pas? Alors sans, peut-être que tout semblerait beaucoup plus petit... Et bien sur ce fut dans ce genre de réflexion à la fois profonde et stupide que la porte s'ouvrit.

-Salut Mawi ...
Dit-elle sur un ton plus sombre qu'à la normale, à sa seule amie de toujours.

«Ha ha haaaaaa, c'est Big Baaaang!

- Mais tais-toi!

- Ben pourquoi il n'y a personne chez toi?

- Fou le camp, Minako arrive!

- Mina qui?

- Tu es un japonais ou un coq?!

- Qu'est-ce que tu dis! O_O

- Ta gueule et vas-t-en!! Subaru, toi tu peux rester~!

- Oh, merci Mawi!

- C'est du favoritisme, mais c'est accepté car Subaru doit toujours
être le favori.

- Je sais, maintenant file.

- Ça va, inutile de s'énerver!

- Tu m'énerves!!»

Fin du récapitulatif de l'avant de l'ouverture de la porte par Mawi. Début du présent écrit à l'imparfait et/ou au passé simple. Ainsi la jeune fille ouvrit-elle la porte à son amie, qui elle aussi venait de loin, comme toutes les autres qu'elle avait. Elle était une éternelle incompétente en social et ça, l'un des elle-ne-savait-pas-qu'il-était-prof de sa camarade le lui reprochait souvent. Passons, car détectrice hautement douée de gens en baisse d'humeur, la Mawi dont nous parlons entra directement dans le vif du sujet.

- Minako, ça va? -

S'inquiéta la jeune fille sans prendre conscience que, dans le sous-sol, un dénommé Subaru s'apprêtait à s'essayer à la machine à coudre...

-uh ? ouais ! Désolée je suis distraite ses temps-ci !
S'enquit-elle tout en essayant de rassurer son amie le plus qu'elle put.
Elle entra, elle et ses longs cheveux fins la suivant en formant de sombres vagues. Ses yeux étrange se posèrent dans ceux de son amie et elle reprit son sourire habituel.
- Oh comme c'est long en bus ! Et ne t'inquiète pas, c'est juste ce nouvel enseignant, il m'intrigue c'est tout .
Avança-t-elle en passant son regard du meuble tantôt brun au cadre familial à sa gauche, puis vers els escalier du sous-sol d'où provenait d'étranges bruits.

Ce nouvel enseignant qui n'était pas inquiétant était justement plutôt inquiétant. Pour intriguée son amie... ô, ciel il l'intriguait en tout cas! Elle s'apprêtait à lui demander ce qu'il avait de si particulier quand un vacarme d'enfer retentit au sous-sol. C'était un peu comme si on épinglait quelqu'un au mur avec une perceuse.

-Oh mon dieu!-

S'écria Mawi avant de descendre en bas à toute vitesse et de passer à deux doigts de mourir au passage.

Elle s'appréta à ouvrir la bouche en croisant par pur hasard le regard interrogateur de son amie lorsqu'elle vit la panique dans ses yeux. L'on dit que les yeux son le reflet de l'âme. Voilà pourquoi elle la suivit au talon jusqu'en bas avant de se coucher casiment au sol pour éviter l'armée de petites aiguilles qui voulait la criblé sur place.
- Tu vas bi...
Elle s'arrêta et son regard se figea dans celui qui se tenait à l'autre bout de la pièce. Il était d'une beauté légendaire, tel lui. Il semblait grand et puisant, tel lui. Il était, tel lui.

- Enchantée, dit-elle doucement en marquant une légère pause, les yeux rivés dans les siens, de faire votre connaissance.
Ses yeux ne cessèrent de fixer les siens. Sur le coups, elle le regarde de haut en bas. Son corps, musclé et parfait, était pareil à celui de son nouvel enseignant. Ses yeux, d'un vert émeraude marquant, représentaient étrangement la même attraction et les mêmes émotions aux détails près aussi. L'énergie qu'il dégageait, sans faille et autoritaire, était semblable elle aussi. Bref, il était aussi parfait, attirant et surtout magnifique que lui.
Son souffle se coupa lorsqu'elle réalisait avec stupeur la ressemblance frappante entre eux. C'est alors qu'elle se lança.
-Hum, pardon de vous demander ça lorsque l'on ne se connait pas mais, auriez-vous un jumeau?
La question était simple mais déterminante à ses yeux. Il était impensable que deux êtres aussi semblable ne puisse pas être dans la même famille et être « normal » . On s'entends bien qu'ici la définition de normal est plutôt vague et peu précise, mais pour elle, ce l'était. La perfection existe dans ce monde, même si elle renfermait parfois de mauvais secret. Tout le monde le sait voyons...

- Moi de même.

Répondis-je aimablement en souriant. Je l'évaluai du regard en me glissant dans les yeux de Kamui. Je souhaitais la voir comme lui la voyait afin de savoir ce qu'elle avait de si spécial. C'est alors que je la vis. Ça. Une curiosité toute innocence se glissa dans les prunelles que je portais couleur émeraude et l'histoire devint évidente. Kamui était rapide. Bien plus que moi et par conséquent, lui l'avait vu au premier coup d'oeil. Quelque chose dans mes yeux se raffermit. Quelque chose qui n'était pas de la froideur ni de la méfiance. Ni de la crainte, ni de l'appréhension, juste un puissant désir de protection. Mon second se refléta un instant dans mes iris alors que je rappelais ce récite du passé à ma mémoire, mais je m'efforçai de le dissimuler. Elle ne devait pas savoir qu'un acte dont elle était innocente la liait à Kamui. Comme elle me demanda si j'avais un jumeau juste après, masquer mes réflexions fut un jeu d'enfant alors que je souriais de toutes mes dents -humaines, pour le moment-.

- Comment tu sais ça? Tu es voyante?

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Ils se ressemblaient, certes. Mais parfois, on se demandait d'où émanait cette résonnance si puissante et percutante qu'ils partageaient quand ils étaient ensembles. Parce que même s'ils n'étaient pas physiquement identiques, il y avait ce quelque chose... on ne pouvait pas les départager, les mettre à part l'un de l'autre. C'était comme ça et ce, même si la jeune fille n'avait jamais compris pourquoi.

-Biensur! Non, c'est juste que mon nouveau professeur te ressemble, du moins l'impression de l'air qui il y a autour de nous se ressemble.

Ce que je voulais dire par là, c'est que l'ambiance changeait. L'air même semblait hésitante, presque mal-à-l'aise mais à l'aise à la fois. Elle était chaude et glacée, comme un combat entre le feu et l'eau. Cela créait une sorte d'équilibre qui était plutôt agréable à sentir. Un balancement parfait entre la douceur et la férocité. L'on pourrait comparer cette sensation à tout ce qui se contraste en ce monde, particulièrement au ying et yang. Cet élément de perfection était rare, mais captivant.

Mon étrange regard se posa dans le sien. J'aimais regarder la couleur profonde de ses yeux. Elle était tellement animée! Si rare voit-on ça chez les humains que lorsqu'on a la chance d'en croiser un, l'on ne cesse de le fixer.
Pareillement, son sourire ardent était emplit de merveille tant il semblait féérique. Il était calme, et apaisait notre humeur. Il nous rendait le peu de bonté et de sincèrité que ce monde de guerre savait aborder.

-J'espère que je ne vous déranges pas, je ne voudrais pas m'imposer !