It all started one night a beautiful night

Je n'eu guère le temps d'hurler ou même de réagir. J'alla m'éfondrer droit sur une colone. Mais, j'eu au moins le temps de poser mon pieds gauche sur cette dernière et de sauter vers l'arrière pour retomber debout. Je tendis la main et ma dague bougea, trembla, puis sortit du sol pour retourner sagement vers ma main.
Je sauta d'un bon mètre de distance et évalua le terrain.

Comment le mettre à mon avantage? Il y a une poutre au-dessus de lui qui retiens un bout du plafond. Il va surement pouvoir éviter ça. Mais moi, je ne suis pas sure. Je me pencha et examina ma jambe. Ma cuisse était perforer et à emi sécatricer mais son fouet avait gravement endomagé ma cheville et je ne pouvais plus bien la bouger. Puis, soudainement, je tomba raide à genou. Je toussota, les yeux à demi-clos. Ma cheville s'était mise à brûler terriblement. Je me releva tout de même, péniblement, accoté sur mon épée qui touchait désormais le sol.
Je regarda Kamui. Faites qu'il trouve la réponse, vite.

Il demeura à genoux, les yeux rivés sur le sol, le regard vide. Son clan entier dépendait de lui et elle aussi. Leur survie dépendait de la sienne, mais... contre Subaru, s'il ne le blessait pas, il n'avait aucune chance. Surtout que lui n'hésiterait pas. Il devait essayer. Il ne le ramènerait pas en restant assis à se ressasser des stupidités. Il releva la tête juste à l'instant ou la lanière de lumière violette claquait à nouveau pour frapper la même cheville qu'elle avait tant endommagé. Sa propre lumière indigo fendit l'air et heurta celle de son frère avec une violence qui la força à reculer.

"Subaru... et si tu changeais d'adversaire un peu? C'est moi que tu veux tuer non?"
Ce dernier se retourna vers son jumeau. Il se défièrent du regard, l'un avec une attitude sifflante et mortel et l'autre, avec la prestance d'un roi.

"Mais... tu es sur que..."
Je releva la tête, le souffle coupé Kamui se leva, le regard différent. Il avait donc décidé de s'en prendre à son frère, malgré tout ce qu'il avait fait pour lui. Quoique, s'il voulait pouvoir retrouver l'aura de son frère jumeau, il devra avant surement affaiblir la force de celui qui le contrôle. Le forcer à montrer le vrai Subaru. mort ou vivant. Son âme, elle était intacte. Il devra la retrouver. Il al retrouvera.

Je préféra me lever et m'écarter de leur combat. C'était son combat. seulement, si Kamui venait à perdre ou à faiblir, je ne resterais pas là sans rien faire. Mais, je ne suis juste pas vraiment sure que ma jambe guérisse. La cicatrisation s'écarterait sur plusieurs jours, voir même plusieurs mois. Je préféra me laisser glisser le long du mur et intervenir seulement si le cas était critique.
C'était le combat de Kamui.
seulement le sien.
Pas le mien.

Les fouets fendirent l'air, s'entrelacèrent ensemble et se relâchèrent, tel un bal interminable. Chacun des mouvements de l'un à l'autre était tellement facile à prévoir entre-eux que le bloquer devenait un simple jeu d'enfant. Les lanières allaient et venaient, claquant sans cesse, cherchant une faille dans la garde de l'autre. Ce n'était plus un combat de vie ou de mort : c'était devenu un simple exercice, un jeu stupide... mais mortel. Kamui feinta, glissant

À VENIR

Les fouets fendirent l'air, s'entrelacèrent ensemble et se relâchèrent, tel un bal interminable. Les lanières allaient et venaient, claquant sans cesse, cherchant une faille dans la garde de l'autre. Ce n'était plus un combat de vie ou de mort : c'était devenu un simple exercice, un jeu stupide... mais mortel. Kamui feinta, glissa sur le côté et frappa. Un fouet claqua sur son épaule et il serra les dents alors qu'il saisissait sa chance de répliquer. Son arme nouée autour de Subaru, il vit sa chair tenter de résister, puis brûler. Il vit la douleur qui passait dans les yeux de son aîné et reçu un coup en plein coeur. Pour peu que celui-ci existe, néanmoins.

Subaru...

Sauf qu'il ne se laissât pas déconcentrer. Peut-être était-ce pire, étant donné qu'il perdit de son élan. Peut-être était-ce mieux, étant donné qu'il put ainsi éviter le coup fatal que son jumeau faillit lui asséner de ses griffes. Pourrait-il vraiment répliquer au corps à corps? Oserait-il? Cette fois, ce ne serait plus une arme qui porterait le sang de son frère. Ce ne serait plus un vulgaire instrument d'énergie, mais ses mains. Ses griffes. Du bout de ses doigts, il allongea ses ongles jusqu'à les transformer en dix coutelas meurtriers.

Je veux ton âme.
Je ne te laisserai pas tomber. Jamais.
Parce que je t'aime plus que moi-même.

Qu'il se livre à lui, à Kamui. Qu'il lui livre son âme. Qu'on lui rende Subaru. Un Subaru à l'article de la mort, affaibli, coupable, détruit... mais qu'on lui rende son jumeau. La seconde partie de son être. Il le reconstruirait, lui. Comme Subaru l'avait aidé à se construire et à se refaire à la fois. Leurs griffes se heurtèrent avec un chuintement félin et leurs crocs scintillèrent dans la nuit alors qu'ils s'affrontaient du regard. La peine et le regret contre la glace.

Tu m'as fait mal.

Et il le savait. Il savait qu'il l'avait blessé, qu'il l'avait peut-être déchiré. Il savait qu'il était fort, il savait qu'il ne l'était pas. Il le savait lui et c'est pourquoi en ce moment, il avait mal de le regarder dans les yeux. Ne pouvait se détourner, car ç'aurait été la pire marque d'irrespect à l'égard de cette personne si spéciale qui l'avait recueilli et protégé sans le moindre temps mort. Son tronc pivota et fit partir son genou. Habile, son adversaire n'eut aucun mal à le repérer et à se décaler avant de frapper sur le côté sans appui de Kamui.

Suspension.

Ce dernier se projeta au-dessus du sol propulsa sa jambe d'une formidable détente. Puissante. Sans chercher à éviter les griffes qui s'abattaient sur son côté droit. Résultat? Ils lui percèrent le flanc droit et ouvrirent un gros bobo dans sa chair, mais Subaru s'envola pour ne se rétablir que beaucoup plus loin de sa cible. Le chef de clan s'effondra sur le sol sans chercher à se retenir. Ça lui faisait mal. Ça le brûlait, ça le tuait de se battre contre lui. Ce n'était pas le fait de le blesser, cela n'avait rien à voir. Ce qu'il ne pouvait supporter, en revanche, c'était de se battre. Se battre contre lui en combat singulier, déjà. S'il avait été à plusieurs... ç'aurait été encore pire. Alors, il croisa le regard de la jeune fille à l'écart. Celle qui l'avait abandonné alors qu'il venait de sacrifier pour elle la personne à qui il tenait le plus au monde.

Amour. Calme.
Regret, hantise... sincère.
Rappelle-toi de moi...
Tu n'as jamais réalisé?
Rappelle-toi de moi, ma belle...

Le fouet de Subaru s'abattit sur l'un de ces kekkais tendus sans avertissement dont Kamui avait le secret. Au moins laisser le temps à ses blessures de se panser. Le vampire se releva et recula, croisant à nouveau le regard sans émotion de son jumeau.
"Si tu as des comptes à régler alors reviens le faire! Reviens le faire, mais ce doit être toi, Su'... toi et personne d'autre."
Termina-t-il dans un souffle. Il devait le blesser. Le blesser suffisamment pour l,affaiblir, l'immobiliser au moins quelques instants. Le temps de laisser son esprit retrouver les ignorants qui l'avait provoqué ainsi. Son arme fétiche cingla dans les airs et passa au travers de celle du revenant comme s'il s'était agit de fumée.

Elle déchira l'innocente marionnette de l'épaule jusqu'au ventre, contournant les organes vitaux.
Cessa son oeuvre de belle-mort lorsque son porteur s'affala sur le sol, débalancé. Complètement perdu.
Une lueur de fierté tendre brilla dans les yeux de l'autre tandis qu'il retombait mollement, simplement sur le côté. Alors, la puissance de son plein pouvoir prit le relais. Son aura menaçante se tût, son capteur d'énergie se tût, son regard envoûtant se défit lentement pour que son être tout entier puisse se vouer à sa regénération. Importante.

Il aurait le temps. Kamui aurait amplement le temps de le reprendre...
Comme il put, il envoya une dernière vague d'énergie à la fille restée en retrait. Une vague douce, comme une supplication. Une supplication pour lui dire que Kamui ne pourrait pas s'en sortir seul. Une supplication pour lui dire que c'était à elle de jouer.
Il laissa son pouvoir si fort et réservé à la classe supérieur le guérir et ferma les yeux. En paix.

Kamui n'avait certes pas voulu le blesser comme ça. Sa puissance avait littéralement éclipsée la sienne et il était fier de lui, juste pour ça. Ce n'était pas sa faute. Même si ça l'avait été...

"SUBARUU ! "
Le cri sortit de ma bouche, d'une telle force que je m'en surpris moi-même. Le mal, je m'en foutais. Il devait survivrent. Les deux le devaient. Mes jambes, animé d'une nouvelle force que je n'avais jamais ressentis, se levèrent d'elles-mêmes et je courrus dans le milieu de leur combat, inconsciente. Vous savez, els jeunes enfants qui cours après leurs ballon au milieu de la rue, oubliant tout danger? C'était le même genre de situation.

Les bras écartés, entre les deux, les yeux fixé dans ceux devenuent étrangement vert de subaru, devant son jumeau détruit, j'étais bien décidé. Tout les muscles de mon corps étaient désormais tendus. Rien ne montrait de l'indécision, rien ne tentait à vouloir faiblir. Mon corps saignait, mais mon âme encore plus. Mon coeur encore plus. Des flashback me venaient, sans cesse. De tout els moment que j'avais passés avec lui, avec eux. Ils m'avaient fait rire, sourire. Kamui, qui au début m'avait simplement manipulé, la créature la plus sans coeur jamais créé, avait su éprouvé de l'affection à la petite chose que je suis. Ils avaient sur ressentir le contraire de l'indifférence à mon égard. Et c'est vrai ; il avait sacrifié l'être le plus précieux. Pour ma vie. Alors si je devais mourir aujoud'hui, se sera en lui donnant ce qu'il m'avait donné : une envie de vivre, d'être forte.

J'avais toujours été faible étant jeune. Maintenant, je n'ai plus peur. J'ai envie de me battre pour quelque chose qui me tient à coeur. Pour lui, pour lui rendre ce que je lui ai prit. Pour réparé l'abandon que je lui ai causé. Lui, qui avait toujours été laissé à lui-même... Je suis égoïste, et aveugle.
De n'avoir jamais vu qu'il tenait à moi, de n'avoir jamais cru en cet espoir.

«Un jour nouveau viendra, toujours loin d'hier mais proche de demain. »
Cette phrase, je lui donnerai sens. Jamais plus, si il y aura ce nouveau jour pour moi, je serai égoïste. Jamais plus. Jamais, Jamais.
Jamais.

***

"Subaru écoute moi bien espèce de crétin. Je sais que tu es là. Je sais que tu es la-dedans. Je sais que tu m'entends. Tu me déteste pas vrai? Oui tu me déteste. Alors si tu veux venir te venger, il va falloir que tu revienne ! tu m'entends? IL FAUT QUE TU REVIENNE. Tu veux me gifler? Me gronder comme il te chante? Alors arrête de te cacher, ARRÊTE. "

-PARLE.
Cette voix... Subaru, il revient? Ça marche. Il semble lutter. Peut-être que crier le gardera dans notre monde!

"Tu as la force de te battre ! Tu n'es PAS un lâche tu m'entends? JE T'AI TOUJOURS ADMIRÉE, TU ME DÉÇOIS VRAIMENT ! "
Ma rage me percuta, d'elle-même.


***

Bloup , bloup.

Hm? Où suis-je? Est-ce que je dors? Non, je ne dors que rarement... Suis-je mort? Oui c'est ça, je suis mort n'est-ce pas? Il fait si noir ici. Ce n'est ni l'enfer, ni le paradis. C'est quoi ? Suis-je inconscient?

Su'... toi et personne d'autre.

Cette voix... elle m'appelle? Qui m'apelle? Cette voix. Ka... Ce nom qui me vient à l'esprit. Ka... mu... Kamui? Cette chaleur, dans mon corps froid. Pourquoi ce nom provoque-t-il ça en moi? Kamui... Ce souvenir. Tiens, cette image qui me vient. Ce sourire... Il me ressemble? Ce souvenir, il est miens? Oui... je me rappelle! kamui... KAMUI.

Bloup Bloup.

Cette lumière... qu'est-ce que c'est cet endroit. Mon sang, pourquoi suis-je au sol? kam ... KAMUI . Il est la devant moi ! Il ma frappé? Mais ...
Oui ! oui, cette scène me revient. Ces images, ce n'est aps moi qui les ai accomplis. Quelqu'un d'autre est dans mon corps? Quelqu'un ma enfermé dans mon propre corps ?

Bloups.. Gloup.

SUBARUU!

Elle. Cette voix. Oui je me rappelle maintenant, de tout. Elle se mets devant Kamui. Elle écarte les bras. Innocente, elle veut se faire tuer?

Bloups. Blip.

IL FAUT QUE TU REVIENNE. Tu veux me gifler? Me gronder comme il te chante? Alors arrête de te cacher, ARRÊTE.

Quoi? Pourquoi cette chaleur, en moi? Son expression... Elle pleure? Des larmes.. Kamui... Oui, je le sens. Enfin, je sens mon bras gauche. Tiens, maintenant je peux le déplacer. Ma voix... elle me revient. Ses mots... me percutent? Ils semble me redonner... du contrôle? Parle, oui parle moi.
"Pa... Parle ... encore..."
Cette force qui m'envahit mais ce mal qui me déchire. Il tente de revenir. Mais je réussit encore à parler. Encore... Crier.
"PARLE"

Tu as la force de te battre ! Tu n'es PAS un lâche tu m'entends? JE T'AI TOUJOURS ADMIRÉE, TU ME DÉÇOIS VRAIMENT !

Cette doulour, dans ma tête. Ma jambe, je la bouge, à nouveau. Cette chaleur, elle revient enfin. J'arrive à me relever. Mes mains, sur ma tête. sa cogne, sa brûle. Cest insuportable. Je dois me lever. Mais ça fait trop mal. Mon aura, elle change. Elle sort, enfin. Je la controle. Oui c'est ça, je suis debout, enfin.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH DÉÉÉÉGAAAGEEEE !"
Encore, allez. Un effort.

"Tu ... Kam ... Par... lez..."

Elle. La petite. Elle court vers moi. Mon aura... Ça va la... Elle saisit mon bras. Sa peau, son sang. Elle ne me lâche pas.
"AAAAAAAAAAAAAAAH"
J'arrive a mieux voir. Je reprends de la force. L'autre, ces cognements, tout s'affaiblit. Elle me tire. Jusqu'à lui... Kamui.

***

Il crit... Son aura, elle revient. Je dois l'ammener proche de lui. Peut-être que en le voyant, en voyant ses yeux, sa force l'aidera. Sa a toujours marché ainsi entre eux ; L'expression de leur yeux les aidaient souvent à se comprendre. Je couru vers lui et lui saisit le bras. Je vu ses yeux, intrigué, subaruniens? Il cria à nouveau. Sa brule. Mon sang, il sort. Je dois faire vite.
Courir, encore et encore. Je le lanca devant Kamui. Subaru tomba à genou, devant lui, yeux dans ses yeux. Subaru face à Kamui. Enfin.

***

Ces yeux. Bleu. Gris. Détruit. Anéantis.
" Je t'aime. "
Ses mots. Ils sortirent seuls de ma bouche. Machinalement, un sourire apparut. La douleur s'effondra. Tout autour de moi sembla enfin redevenir à son sens normal. À Kamui.

«Je t'aime», entendis-tu.

Ton coeur bats à une vitesse effarante, mon enfant. Tu l'aimes, n'est-ce pas? Mon petit... tu l'aimes à un tel point que tu te jeterais dans les flammes pour lui, tu te jeterais dans l'univers de lumière le plus pur juste pour le protéger, juste pour qu'il soit heureux. Tu défierais l'Enfer, ses feux de joies et ses tempêtes glaciales, froides comme la mort. Froides comme lui aurait dû l'être parce qu'il devait avoir cessé de respirer. Et pourtant, tu étais effondré devant le tableau que tu avais réalisé, un tableau qui succédait celui où le sang réchauffait encore le corps de ton jumeau, où son «coeur» qui battait frénétiquement, presque avec désespoir, faisait encore de lui un être vivant. Faisait encore de lui ton frère. Ta mère, ton père. Tout ceux que tu aurais dû avoir.

Un tableau figé, pour le moment, puisque tu avais dû fracasser cette réalité. La mettre en danger en remettant la vie de ton frère en jeu. Cela avait-il était facile, Kamui? Sûrement pas. C'est pour cette raison précise que tu devais te ressaisir avant qu'il ne soit trop tard. Avant que Subaru ne revienne de ses blessures et que l'autre ne puisse reprendre le dessus et mettre fin au jeu à son tour. On ne battait pas le Maître, n'est-ce pas? ... n'est-ce pas? Mais tu n'étais pas le Maître en ce moment, tu n'étais qu'un pion attendant de tout son immense pouvoir de revoir son frère. Parce que si tu étais patient, il referait surface pour quelques secondes. Pour quelques vulgaires secondes... qui elles, au moins, étaient garanties. Si tu te lançais à la poursuite de ceux qui avaient piégés ton frère, en revanche, personne n'était assuré de revenir vivant de cette histoire.

Ni toi.
Ni elle.
Ni ton clan.
Ni lui.

Devais-tu vraiment laisser tomber pour cela? Devais-tu vraiment sacrifier toutes les chances que ton jumeau, le miroir de ton âme, ta réflexion, ne soit de nouveau à tes côtés parce qu'il y avait un risque? Oui, le pari était risqué. Oui, il aurait compris si tu aurais préféré être certain de le revoir...
Shirô Kamui.
Te serais-tu pardonné?

Le sang qui circulait dans ton corps, emblème de ta magie et ta puissance, te brûlait tout entier. Tu avais l'impression très nette de te consumer de l'intérieur, alors que tu perdais graduellement contact avec la réalité pour l'attirer à toi. Tu avais beau détenir une force offensive incroyable, ton pouvoir, entraîné à la dure au cours de combats plutôt que d'exercices, manquait cruellement de finesse lorsqu'il s'agissait d'utiliser l'une ou l'autre de tes facultés télépathiques et psychiques. C'est ce qui te permis de te lancer sur un battement de ton coeur, propulsé par quelque chose que tu n'aurais pas dû avoir; propulsé par ton espoir. Quel genre de prince des ténèbres étais-tu? Nul genre. Juste toi-même... c'est ça? Kamui. Tu n'étais pas un traître, tu n'étais pas une créature expérimentale, tu n'étais rien de ça. Tu n'étais rien d'autre qu'un tueur impitoyable au sang-froid boulversant. Pourtant, tu portais ce qu'on appelait «La lumière des humains» en toi. Les monstres dans ton genre sont-ils vraiment tous privés d'espoir? Cette lumière appartient-elle aux humains?

Non.
Juste non.
C'est aux deux camps qu'appartiennent les sentiments comme l'amour ou la loyauté.
Parce qu'ils sont au-dessus de nos propres forces, de notre propre raison, c'est aux deux camps qu'ils donnent leur pouvoir.
C'est parce qu'ils nous sont supérieurs. Même toi, tu ne les contrôlerais jamais.

C'est guidé vers Subaru que tu te lanças à âme perdu dans un dédale qui était loin d'être ton champ de prédilection, mais qui était de toute évidence le leur. Tu devais rester sur ses gardes. Constamment. Quand elle avait emmené Subaru devant toi, tu en avais eu conscience, mais n'avait pas eu de réaction. Uniquement le désir foudroyant de parvenir à ton but et de les faire payer, en pourritures qu'ils étaient. C'est lorsque cette pensée te traversais qu'un énorme poid te heurta de plein fouet. Invisible à l'oeil humain, le poing d'un vampire te saisit au creux du ventre et propulsa ton corps contre le mur. Tu clignas des yeux, oubliant et ignorant les chocs que tu ressentais. Ton enveloppe charnelle à moitié divisée de ton âme, il ne te restait plus qu'à regarder, ou à abandonner. Tes pensées allèrent vers cette fille que tu avais protégée. Dans un silence, tu lui accordas ta confiance un instant, parce qu'elle était la seule à pouvoir agir. Pour l'heure, si tu te préoccupais de mourir, vous étiez tous condamnés. Elle. Lui. ton clan. Toi, aussi. Se laisser aller était stupide. Tu te reconcentras sur un seul objectif, précis, et tu te glissas vers ton frère.

«Subaru», lui souffla-t-il. «Reste.»