Is there some Tales of Blood and Love

"Et toi t'es sadique, l'grand."
Dis-je en m'écrasant lamentablement au sol.

2 semaines plus tard...

Cours de théâtre dramatique. Regardant par la fenêtre, le poigt sur la joue, je regardait vaguement les nuages passer lentement. Soupirant, je me retourna vers mes feuilles lignés blanche et vide, trouvant ceci déprimant. Gribouillant des petits dessins, je réalisa que la professweur parlait d'un contexte de pièce de théâtre.

"C'est une histoire d'amour interdite entre un prince et une bourgeoise. Vu leur différence de stade, ils n'ont guère le droit de s'aimer. Certe, c'est une histoire très romantique qui sera présenté en grande primeure durant le mois de décembre, juste avant els vacances de Noël. Il y aura, bien sur, une scène de baiser entre eux. Alors, j'ai fait une pige au sort. Le prince et la bourgeoise seront donc..."

Écrivant deux noms au tableaux, les filles hurlairent en voyant, selon moi, le nom de Kamui en tant que prince mais se figèrent. Moi, qui continuait vaguement de gribouiller dans mon cahier, je sentis tout els regards tourné vers moi. Relevant la tête, je regarda au tableau et me perdit dans les syllabes du nom de la bourgeoise, échappant mon crayon sur mon pupitre, je continuait bêtement de fixer mon nom. Jessica Stewart, Bourgesoise+ Kamui Shirô, prince.

Quand à notre chef favori à la peau de neige, il clignait des yeux devant le tableau et riva soudainement son regard sur l'institutrice.
"Dites c'est quand même pas la pièce ou le prince embrasse la fille pour la réveiller?"
Au grand damne de Kamui, la professeure le lui confirma. Un grand BANG retentit dans toute la classe tandis que le vampire s'écrasait en pas de sa chaise et manquait de se fendre le crâne sur le bureau voisin.

L'enseignante, ne semblant visiblement pas s'en préoccuper, se tourna vers la future petite bourgeoise avec une petite moue déçue.
"J'espère que vous vous compterez chanceuse mademoiselle!"
Déclara-t-elle d'une voix teintée de nervosité comme si elle aurait voulu avoir ce rôle.

Les yeux toujours rivé sur le tableu, la jeune fille, non, la jeune future bourgeoise aux cheveux brun foncé, au regard autant étrange qu'harmonisé avec sa chevelure lisse, déplaça ses yeux vert vers la jeune institutrice.
Soit c'était moi, soit elle était jalouse. Soupirant, laissant ma tête retomber sur mon bureau, dans un bruit plutôt sourd, je me mise à marmonner des insultes sur moi-même en une langue surement incompréhensible. Sous le regard curieux des autres filles, je me releva lentement, l'air dépité, fixant Kamui d'un air... d'un air indescriptiblement sucidaire.

certe, au fond de moi, je ne ressentais pas du tout du tout la même sensation mais bon, je ne suis quand même pas pour me mettre à crier comme une dingue hystérique et imiter ces folles acros à Kamui, pas vrai? Ouais bon, il devrait m'embrasser, mais en tant que personnages, pas en tant que Kamui. Falalit vraiment que ça rentre dans ma tête au plus vite car sinon, je serais finir.

"Venez à midi, se sera la distribution des autres rôles, des costumes et la première répétition. On va répéter le chapitre où le prince embrasse la princesse, question de briser la glace!"
Dit-elle avec une fausse entrain.
BADANG! Mettant une main sur mon bureau, me relevant sur mes genous comme si un train venait de m'écraser, dépeigné avec l'air dépité, reprenant mon souffle, je fixa gravement la professeur, lui jetant un regard. Non mais, briser la glace, tu parle d'une façon sucidaire oui!

"Ouaaaaaaaaaaah! Mais minimui, ça va?"
Subaru, l'air quasi-triste, rattrapa ces deux bras en quelques secondes et le força à les garder le long de son ciorps, s'assurant de ne plus recevoir aucun coup de sa part. Le fixant longuement dans les yeux, il plongea son regard en lui, gardant sa voix la plus calme qu'elle soit.
"Qu'est-ce qui ne va pas, Kamui?"
Dit-il sur un ton inspirant la confiance, laisant frodonenr sa voix tel une douce mélodie.

Se laissant retomber comme un pantin dans les bras de Subaru, Kamui feignit de désespérer.
"J'veux pas embrasser une cane!"
Geignit-il en levant ses yeux bleus vers son frère. Il savait très bien que peu importe l'attitude qu'il tenterait de prendre avec son jumeau il le cernerait dans l'immédiat, mais tant qu'il pouvait tenir les autres à l'écart de son coeur...

refermant sa prise autour de lui, il l'ammena lentement loin des regards curieux, loin des oreilels trop attentive. Du coup rendue dans les casiers, qu'il avait bien sur tout de suite vidé à coup de regard sadique, il s'accouda au casier de kamui et plongea son regard vert éclatant dans le siens plus bleu mais autant magnifique.
"Tu voulais jouer dans cette pièce mais t'as peur, je me trompe?"
Dit-il en levant un sourcil, passant une main dans sa chevelure aussi vert sombre qu'attirant. du moins, pour la gente féminine, comme s'il avait besoin de cet atout de plus pour plaire alors qu'il n'en avait guère de besoin.

Choisissant de feindre une certaine décontraction, Kamui sourit calmement.
"Je pourrai jamais rien te cacher, ne, Subaru?"
Lâcha Kamui en ébouriffant la cheveux de son frère sans faire disparaître ce sourire aussi faux qu'inutile.

Riant aux éclats, comme un enfant à vraie dire, il attira soudainement Kamui contre lui et rafermitsa prise automatiquement, reprenant soudain son sérieux qu'il n'avait presque jamais.
"Je suis sur que tu sauras quoi faire. Comme toujours."
Dit-il sur un ton chaleureux, celui qu'il arborait si souvent avec son frère. Seulement avec son frère. Lui tapottant le dos, le poussant vers la sortie, il jeta un coup d'oeil autour de lui. Il savait très bien que Kamui serait probablement pigégé, même s'il s'en sortirait en arborant son air naturel. Enfin, on ne pouvait jamais prédire ses réactions, même lui n'arrivait pas. Probablement jamais non plus.

Supportant son frère du regard, il le força à se rendre dans la salle de répétition. Lui jetant un dernier regard, regard qu'il espérait le plus possible rassurant, il quitta à regret la pièce, ne cessant de fixer derrière lui tout en avançant.

Le meneur de clan à la peau d'albinos regarda son frère s'éloigner, le coeur serré. Ils s'étaient tellement éloignés ces dernières semaines que ça lui en faisait mal. Bien sûr, il avait toujours su qu'il devrait partager Subaru, mais pourtant... Baissant la tête un moment, le voile de son regard vide transpercé par un bleu brillant d'amertume, Kamui finit par relever la tête et entrer dans la classe.

"Ouais je sais je suis en retard."

-Pourquoi le monde est si sans pitié, Agnesse? Pourquoi fallait-il que mon coeur, que j'avais tant protégé jusqu'à maintenant, se fasse enlever par ce preu chevalier?
-Je n'en sais trop rien, très chère. Certe, votre père...
-Mais, je l'aime! C'est lui que mon coeur à choisit. Ne m'aviez-vous pas dit de suivre ma voie? Je ne lui suis guère destiné, car les princes n'épousent que les princesse, mais je ne peux faire taire ce feu qui m'envahit quand nous nous voyons. Je pourrais me faire couper la tête pour ce crime mais... est-ce véritablement un crime? Est-ce un crime d'aimer? Sincèrement? je veux prendre le risque. Je refuse de...
Coupé par une porte qui venait de se refermer, doucement, je rouvris les yeux. Laissant dabord le feu en moi baisser, je me retourna vers le nouvel arrivant. Sentat la rougeur me monter, je me retourna, vivement, avant de bafouiller quelque chose et de foncer droit vers la salle de repos de l'arrière-scène.
La professeur, s'avançant vers lui, le regarda droit dans les yeux, soupirant.
"Voilà ton texte et ton costume. Enfile ça et reviens immédiatelment après."
Dit-elle en lui tendant le tout.

Kamui obéit sans protester, la tête visiblement ailleurs et ici en même temps et trébucha dans un pupitre en revenant. Il se rattrapa avant de s'étaler avec une habileté qui fut bel et bien la sienne et rejoignit le centre de la classe.
"Ouais bon..."

Pouffant de rire, je me planta devant lui et pichnota le front, tout ça accompagn. du combo sourire inclu.
"Maladroit et pas en même temps."
Lui envoyant un clin d'oeil moqueur, je le regarda fièrement avant de retourner sagement à ma place. La professeur déclara que nous étions rendue à l'acte XVI, scène III. Attendez un instant. C'est l'endroit où le prince croit avoir trouver un moyen de sauver la jeune fille dont il est éperdument tombé amoureux?

*J'ai dit que je voulais pas embrasser une cane, mais ça impliquait aussi commencer!*
Protesta intérieurement Kamui en s'avançant au milieu de la classe.

"Jessica! Allez dans le centre de la pièce et couchez vous sur ces bureaux collés ensemble ou je vais sortir de mes gonfs, bon sang!"
Gromda rageusement la scénariste en soupirant d'exaspération à l'idée que la pièce de théâtre serait surement voué à un échec cuisant... restait encore l'espoir qu'ils se forçent réellement et, pas le meilleur des deux mondes, tombent vraiment amoureux l'un de l'autre, ce qui serait impossible par la faute des deux à vraies dire...

Je releva la tête et fixa bêtement les bureaux, comme pas là. L'on aggripa mon bras et je sursauta, voyant un élève très très grand à l'ai massacrant me fixer de ses yeux emplit de cernes comme s'il voulait me bouffer.
"C'est bon, j'y... j'y vais!"
Dis-je d'un ton traumatisé en ouvrant de gros yeux rond.
Du coup couché, je sentit mon coeur faire un saut dans ma poitrine et je me retenit de pleurer. Ouais bon je sais, je sais, je ne panique pas très bien et je pleure quand je suis trop joyeuse, trop triste, apeuré, désespéré et quand je panique... sans commentaire je vous pries.

"Ouais... bon."
Kamui soupira et attendit que l'actrice d'Agnesse et du Père viennent à leur tour. S'accomplissant, il posa un genou à terre et inclina la tête, courbant le dos et repliant un bras sous lui.

"Sire Eloi, originaire du royaume de Kotar et vous, Lady Agnesse, fille de la servante personnelle du seigneur du royaume Korayon, au nom du royaume de Ryûu, seigneurie de mon père, je m'adresse à vous en faisant le voeu que vous m'accordiez parole. Au nom du royaume de Ryûu, je vous en conjure, accordez-moi la main de votre fille car cette promesse seule est en mesure de la sauver des charmes de mon ignoble beau-frère."

Entrouvrant un oeil, je l'observa de loin. Souriant très légèrement, je remarqua qu'il savétait être un très grand acteur. J'étais fière de lui, fière d'être son ami, fière de l'aimer. Peu importe, que je le veuille ou non, il avait tout. Autant charmes physique que mental, c'était impossible de ne pas tomber amoureuse de lui.

Agnesse s'avaça et l'actrice, nulle autre que Sara, se retena fortement d'huler en voyant un Kamui en prince, son probable très plus gros fantasme.
"Mais, sire, vous n'avez guère l'autorisation! Monseigneur Eloi..."
Eloi étira un bras vers Agnesse, l'empêchant ainsi de continuer.
"Dites moi seulement une raison de le faire, si ce n'est que pour sauver ma douce fille. Nous, les sangs bâtard, ne nous mêlons jamais avec vous, les sangs noble. Pourquoi accorderais-je ma confiance à un être de votre espèce, sans vous insulter?"

"Souillez mon honneur avec d'impures paroles et je ne vous en tiendrez point rigueur. Sachez seulement Sire Eloi que je suis dévoué à votre fille. Je ne fais que ce que je crois qui est en mesure de la sauver car rien d'autre n'est importance à mes yeux."
Déclara Kamui en levant lentement les yeux.

"Qu'aurais-je en échange? Ma fille, ma douce fille... CE NE L'EST PLUS DEPUIS QUE VOUS L'AVEZ TOUCHÉ! ELLE EST MORTE QUAND VOUS AVEZ POSÉ VOS YEUX SUR ELLE!"
Dans un coup de rage, rage impulsive, il frappa Agnesse et sortit son épée de son fourreau. Agnesse, au mur, avait maintenant perdit conscience.
-Fonçant vers lui, cet homme avait perdit la raison. Quels ambitions avait-il désormais? Tuer le prince? Détruire le royaume? Tenter de prendre le pouvoir? Tous s'interrogeaient.-
"Parfait! Pause! Nous reprendrons avec L'acte XVI et la scène VX"
Déclara la scénariste

"Dit chose, c'est quoi cette fameuse scène? Pas envie de regar..."
- KAMUIIIII!! -
Une rousse lui sauta sur le dos en lui faisant les beaux yeux. Excédé, il se dégagea de son étreinte et la foudroya du regard.
- Tu veux sortir avec moi? -
"J'ai l'air d'un con peut-être?"
Il s'éloigna en tirant Jessica avec lui, plus loin.

"hé bé! C'est moi ou ça ne va... Matte!"
Dis-je en essayant de le suivre. Jetant un regard vers l'arrière, je vis la jeune roussette se mettre à pleurer. Baissant les yeux aux sols, je m'imaginais à sa place. Dire que je vais réagir de la même façon lorsque je vais lui dire. relevant les yeux vers lui, vers son dos plutôt, je le fixa.

Aujourd'hui, tu es mon ami. Demain, tu sera le meilleur de tous. Mais dans un mois, deux ou trois mois, le seras-tu toujours? J'ai déjà entendue cela dans un téléroman, mais, jamais je ne me serais douté devoir la dire. La penser. La penser réellement...
"Cette scène, je crois que c'est là où le père maléfique meurt et ou la fille revit."
Déclarais-je finalement en souriant sincèrement. Sincèrement...

Je n'avais pas besoin de la regarder pour comprendre qu'elle souffrait. Je n'avais pas besoin de la regarder dans les yeux pour sentir que ces sentiments n'étaient pas sincères. Je n'avais pas besoin de personne pour me dire à quel point cela devait être difficile de n'être aimé que de par son physique. Je n'avais besoin que de ma vie pour me rappeler; que le monde à toujours tort. J'avais compris depuis longtemps que c'était complètement faux. On pouvait apprécier d'être aimé «artificiellement». Pas pour ce que l'on était nécessairement... en autant que l'on soit apprécié le moindrement du monde.

On ne se rend compte de l'importance d'une personne que lorsqu'elle cesse de nous soutenir. Moi, je ne respecte même pas ma propre vision du monde. Disons plutôt que je ne la respectais plus. Il avait fallu du temps, mais j'avais réalisé qu'en vérité, j'avais tout ce que je voulais et plus encore; tout ce que je voulais. Mes yeux bleus se plongèrent dans ceux de mon interlocutrice et un sourire invisible éclaira mon visage.
"Ouais... de l'eau de rose!"
Raillai-je, pour la forme évidemment. J'avais beau être heureux, je pense que même Subaru ne savait pas que j'étais comblé, en vérité. Je ne le montrerais pas car ce coeur, c'était à moi qu'il appartenait. Il m'appartenait et je me savais assez fort pour le protéger. Jusqu'à nouvel ordre.

Je me rapprocha de lui et écarta une mèche de ses cheveux, toujours en bataille, qui était dans ses yeux. Lui souriant, je le regarda longuement avant de soupirer.
Kamui est quelqu'un avec une force mental très puissante. La première fois que je l'ai vu, je n'ai aps que regarder son physique, mais plutôt ses yeux. Ils exprimaient une très grande tristesse, la solitude encore plus profonde que celle de nimporte qui. Certe, il est très beau, parfait même, mais... moi, je ne m'intéresse pas à lui à cause de ça.

J'aime Kamui, pas seulement à cause de son physique, pas seulement à ause que c'est un vampire, un chef de clan, le plus bel et le plus fort incube de Lucifer, pas parce qu'on mit force, pas parce que c'est un Shirô... mais seulement car c'est lui. Seulement car c'est Kamui. Quelqu'un de très intelligent, de sympathique, de taquin... toutes ces qualitées, il les a pas parce que c'est quelqu'un d'exceptionnel, mais bien car c'est lui. Tout le monde est jaloux de lui, veulent lui ressembler. Mais, personne n'y arrivera. Même pas Subaru, sont jumeau, ne le pourra un jour.
Personne...
"Bah, tu t'attendais à quoi? C'est sur que c'est de l'eau de rose, c'est censé être une pièce de théâtre romantique. Mais bon, pour la scène du baiser, essaie de le faire sérieusement. Pour la pièce, au moins. Puis, ce n'est pas comme si on s'aimait pour de vraie..."
Dis-je en insistant peut-être trop sur le mot vraie. M'approchant encore de lui de plus près, je me leva sur la pointe des pieds et posa doucement mes lèvres sur sa joue, pressant légèrement.
"S'il te plaît."
Dis-je avant de me reculer et d'entendre mon nom. Me retournant, j'alla vivement vers la couturière qui voulait me proposer quelques autres costumes à essayer.

J'avais à peine dit cela, que mon cerveau se déconnecta momentanément de la réalité. Un imbécile me... une rectification s'impose : UNE imbécile me tira à moitié de mon débranchage momentané où j'avais prévu de... d'arrêter de penser tout court. Je sais, on ne peut pas vraiment dire que je sois en train de respecter ma propre décision.
- Hé Shirô! -
Je fixai mon interlocuteur des yeux. «Ne m'appelle pas par ce nom t'es pas compris?», fulminai-je intérieurement. Je me contentai de recevoir un regard brillant pour toute réponse à celui de tueur que j'offrais en ce moment.
- Tu sais, je comprend ce qu'on ressent quand toutes les filles nous courent après... moi c'est les gars, sûr, mais si tu veux venir chez moi ce soir, j'ai quelques techniques à te montrer... -

Dit plutôt que c'est toi qui cours après les gars ouais! Non c'est vrai je ne fait pas partie de cette bande de TFDLTI alias; Trucs Fuckés Dans Leur Tête Identifiés, je suis un... euh... un vampire tout court en fait. Attendez. C'est moi ou mes pensées ont pris le chemin du n'importe quoi? Je sentis une bouche se poser sur ma joue et m'écartai d'un bond, rejetant légèrement mes bras vers l'arrière, les bloquai dans une formation défensive. Je sentis un regard vert se glisser dans le mien et clignai des yeux quelques instants avant de comprendre.
"Oh, c'est toi... désolé."
Du coin de l'oeil, je vis l'idiote qui eus dérangé mon arrêt de pensées -remarquez, je ne l'ai toujours pas faite cette fameuse pause!- ricaner parce que je n'avais pas reconnu ma protégée(Ok, ce n'était pas ma protégée officielle, je l'avoue). Je vis rouge.

"Toi la rousse, tu ferais mieux de te la fermer! T'es tellement conne qu'on te changerait en crapeau et tu remarquerais même pas alors boucle-là!"
Elle parut scandalisée... nan pas scandalisée; effrayée serait un terme plus juste. Tellement qu'elle se recroquevilla sur elle même. Ce fut seulement à ce moment là que je me rendis compte que j'eus crié et que toutes les têtes étaient rivées vers moi. Haussant les épaules, je tournai la tête vers Jessica.
"T'avais dit quelque chose?"

"Jai dit que ça serait agréable que tu te..."
Je n'eu a peine le temps de terminer qua la rousse se planta devant moi et me fixa rageusement, comme si j'avais la peste.
"toi, t'es vraiment pas gêné dis donc. Tu embrasse shirô sur la joue comme une pouf' et après, tu viens me traîter les auters de conne car tu dis qu'il ne mérite pas ca!"
Serrant les poingt, je sentit un volcan exploser en moi. Comme si son gésier qui contenait doucement la lave venait de se déversser en moi. Sautant sur mes pieds, je la plaqua au mur.
"Oui et c'est vrai, il ne mérite vraiment pas que tu te mettes à ses pieds. Franchement, vous le prenez pour qui, hein? Un gars qui s'envoit en l'air avec nimporte qui? Alors, crois moi, je préfère déjà être une pouf, comme tu dis, que d'être placé dans la même catégorie sans nom, tellement qu'elle est indescriptible, comme toi!"
Mécartant, reprenant lentement mon souffle, sentant ma rougeur se dissiper, je me retourna vers ses yeux bleu-gris comme si de rien n'était, tout sourire.
"Oui, j'avais dit que pour la scène du baiser, essaie de le faire sérieusement. Pour la pièce, au moins. Puis, ce n'est pas comme si on s'aimait pour de vraie..."
Redis-je en insistant encore une fois sur le mot vraie en foudroyant du regard la conne qui se prenait pour la princesse de l'univers.
"Aussi que tout le monde te regardait, mais ça, j'avais pas besoin de le préciser, je pense... Quoique..."
Puis, je me mise à rire.